Si tu me ping*, je te pogne…

tm_web.jpgQuel jeu de mots pour commencer la semaine… (Gilles Latulippe, sort de ce corps!!!!). Quand j’ai commencé ce blogue, j’ai tout de suite pensé y mettre un logiciel de statistiques, pour vérifier si j’étais lu, par qui et quand… J’ai commencé à analyser mes « hits » et je suis assez content des résultats. J’ai des lecteurs assidus qui viennent d’un peu partout: de mes clients, de mes « futurs (!!!) » clients, des amis, des fournisseurs… et des concurrents! Je dirais même que la dernière catégorie est l’une des plus fidèles: ils lisent tout et un a même téléchargé des images. Je dois dire que je suis assez flatté. Ça me fait sourire même si, en même temps, les oreilles me bourdonnent. Mais ce n’est pas le but de mon article. Ce que je cherche à démontrer dans ce texte, c’est qu’avoir un site internet n’est surtout pas une fin en soi. Savoir d’où proviennent les visiteurs de votre site web, qu’est-ce que les gens consultent sur celui-ci, à quelle fréquence ils le font, quelles sont les sections non visitées sont des points pertinents, aussi importants que le contenu lui-même. C’est bien beau de produire de super sites internet, mais s’ils ne sont pas visités, à quoi ça sert? Il y a quelques années, il fallait absolument avoir sa place sur le net mais maintenant, ce n’est pas suffisant: il faut que ça serve à autre chose que de diffuser ses coordonnées. En plus, j’avoue qu’il y a quelque chose d’assez plaisant de savoir « qui fait quoi, où » sur son site… Imaginez, un journaliste capable de savoir combien de gens ont lu son article dans le journal (quoique de plus en plus possible avec les versions web des quotidiens). Imaginez une station de télé capable de vérifier que les gens zappent à un moment précis durant une émission. Dis-moi comment tu visites mon site et je te dirai comment je vais l’améliorer!
*Ping : Ping est le nom d’une commande informatique (développée par Mike Muuss) permettant d’envoyer une requête ICMP ‘Echo’ d’une machine à une autre machine. Si la machine ne répond pas, il se peut que l’on ne puisse pas communiquer avec elle. L’analogie avec le ping-pong est que cette commande envoie une trame (le Ping) et attend son retour (le Pong). Selon la réponse on connaît l’état de la machine distante. Cette commande réseau de base permet d’obtenir des informations et en particulier le temps de réponse de la machine à travers le réseau et aussi quel est l’état de la connexion avec cette machine (renvoi code d’erreur correspondant). Définition de wikipedia.

Moment magique à l’Opéra.

_mg_1833.jpgWow. 3 lettres pour décrire l’intense soirée que Patrick Watson vient de nous faire passer à l’Opéra Cabaret Urbain. Quel spectacle! Quelle générosité! Les critiques peuvent bien parler du secret le mieux gardé de la scène musicale montréalaise. Accompagné par ses trois fidèles (et excellents) musiciens, il a conquis une salle pleine à craquer, ce vendredi. Véritable manipulateur sonore, sa musique planante nous rappelle du vieux Pink Floyd, sa voix nous fait penser à Radiohead, sa théâtralité à Tom Waits. J’avais peur un peu : ce genre de chanteur à voix très fine a tendance à avoir de la difficulté à livrer sur scène; ce ne fut pas le cas, sa voix a été parfaite. Belle chimie entre les musiciens. Un spectacle intime parfait pour une scène comme celle de l’Opéra. Si vous ne connaissez pas l’album Closer to Paradise, en visitant sa page myspace, vous aurez le loisir d’écouter quelques pièces. Nous avons été chanceux de le voir à Chicoutimi puisqu’il est présentement en plein coeur d’une tournée européenne qui le mène de Paris à Londres, en passant par Munich, Barcelone et une vingtaine d’autres villes. Reste à attendre son prochain album dont il nous a livré quelques pièces: ça promet!
La photo est de Katy Lapointe, La Boîte à Images Saguenay (543-6906).

29 Février.
Une journée rare pour des personnes très spéciales.

coramh.jpgLe 29 février est une journée rare; elle se présente uniquement aux quatre ans. Des associations internationales de personnes atteintes de maladies rares ont décidé de consacrer cette journée à cette cause. Jusqu’à présent, la cause de ces patients n’était peu ou pas représentée. La plupart de ces maladies sont dégénératives et mortelles. Environ 75 % de ces maladies touchent les enfants et 80 % des maladies rares sont d’origine génétique. On estime qu’au Québec, environ 700 000 personnes souffrent d’une maladie rare. Le Saguenay-Lac-Saint-Jean est touché par un certain nombre de maladies héréditaires rares. Parmi celles-ci, cinq sont particulièrement fréquentes, soit l’acidose lactique, l’ataxie de Charlevoix-Saguenay, la fibrose kystique, la neuropathie sensitivomotrice et la tyrosinémie. En cette journée spéciale du 29 février 2008, la Corporation de recherche et d’action sur les maladies héréditaires (CORAMH) a eu l’idée de rendre hommage à tous ceux et celles qui ont fait que les personnes atteintes de maladies rares dans la région ont aujourd’hui accès à des services de qualité en publiant une publicité dans Le Quotidien. Je joins ma voix à eux. La cause des maladies héréditaires me tient beaucoup à coeur: grâce à CORAMH, j’ai réalisé que mon métier pouvait aider de nobles causes, faire mieux comprendre et faire avancer des mentalités. Ce n’est pas rien.

Deux femmes en or… et en aluminium!

skl.jpgTrès intéressant l’article signé par Isabelle Labrie dans Le Quotidien d’aujourd’hui sur mon client SKL Aluminium. Intéressant, surtout qu’au cours de la dernière semaine, la fermeture de l’usine de pare-chocs de Rio-Tinto Alcan avait assombri le portrait des entreprises de deuxième et troisième transformation de l’aluminium. Intéressant de voir des entreprises d’ici, rivaliser et jouer un rôle majeur dans un marché mondial pas facile du tout. Pour y arriver SKL Aluminium peut compter sur une équipe de développement des affaires qui… n’a pas froid aux yeux! Je travaille plus particulièrement avec Cathy Larouche et Lucie Lapointe sur les outils de commercialisation et ces deux femmes sont exceptionnelles, imaginatives et audacieuses. Elles ont réussi, en peu de temps, à doter SKL Aluminium d’une image très personnelle, très différente des clichés exploités dans une industrie, disons-le, peu habituée à risquer et à sortir des sentiers battus. Il y aurait peut-être un parallèle à faire avec Mecfor, une autre entreprise de la région, qui ose dans ses communications. Gros point commun: les deux départements de communication-marketing sont menés par des femmes. Place au débat!

Je suis un personnage des Simpsons.

avatar2.jpgVoici de quoi j’aurais l’air si je jouais dans l’émission Les Simpsons. Sur le site internet du film, une des activités disponibles est de pouvoir créer son propre personnage aux couleurs de la série*. À partir des caractéristiques esthétiques des dessins de Matt Groening, cherchez à associer vos propres traits à ceux d’un personnage. J’adore les Simpsons, leur humour «politically incorect» et leur transgression des «bonnes» valeurs. Leur image de la famille nucléaire dysfonctionnelle. C’est une satire de notre société de consommation. Une satire de nos travers mais en même temps une photographie assez juste du peuple nord-américain. On rit jaune dans les Simpsons (!) parce qu’il y a toujours un peu de nous la-dedans. Pas facile de se retrouver devant un miroir, même si celui-ci est comme un miroir de cirque et déforme de manière caricaturale notre vie. Difficile de se voir sous cet angle ? Pas vraiment. Parce que, fait exceptionnel, cette série dure depuis 19 saisons, et ce dans un contexte de concurrence assez forte. Imaginez: une grande partie de leur fans n’étaient pas nés lors de la création de la série.
* Merci à mon ami Carl qui m’a envoyé ce lien assez rigolo: j’aimerais bien qu’il m’envoie son personnage.

Macu, cosas de autor.

macu.jpgMacu. Peintre, graphiste, designer de vêtements. Macu, véritable artiste multidisciplinaire de Playa del Carmen, Mexico. J’adore le Mexique, mes amis et clients le savent, et à chaque fois que j’y vais, j’essaie d’y trouver des places peu connues, des places un peu «hype»: j’essaie de sortir des sentiers touristiques. Ramener des façons de faire, s’inspirer de ce que les autres font, ailleurs dans le monde. J’ai toujours pensé que les voyages étaient très stimulants pour la création: voir des choses différentes développe notre propre sens créatif et critique. Quand la première fois, j’ai vu le travail de Macu, je suis tombé sous le charme. Très colorées, pleines de textures et d’humour, ses créations sont ensoleillées et complètement folles. Ses vêtements sont peints à même le tissu, tissu qu’elle a souvent elle même déjà créé, ils sont déconstruits, recousus. C’est neuf et très vivant. Pareil pour ses peintures: éclatées et très drôles. Un coup d’oeil à son site web, vous donnera une bonne idée de son superbe travail. Encore mieux, allez la visiter!
Macu, Calle 8 mza. 145 lote 12 dep 2 A entre 10 y 15 Av. Nte. Col Centro, Playa del Carmen, Q. Roo, Mexico, +52 984 807 7389

Le principe «Jerry Maguire».

jerry_maguire.jpgVous vous souvenez de ce film où Tom Cruise joue le rôle d’un agent sportif qui, un soir, décide de remettre sa vie en question et d’écrire un manifeste sur le sens qu’il voudrait donner à celle-ci. Le lendemain, ça lui vaut un congédiement immédiat, la perte de ses amis et la fuite de ses clients. Sauf un. Un pas facile, en plus. Jerry persévère et va plus loin, perce la carapace de son poulain, développe une relation avec lui complètement différente des autres relations agent-joueur et décroche un méga contrat pour lui. Belle fin hollywoodienne, certes, mais surtout une leçon de vie. Je pense que l’essence même d’une relation client-fournisseur est là. Voir plus loin. Voir plus loin que la relation agent-joueur. Dépasser le stade banal «business». Tenter de comprendre les aspirations de son client. Tenter d’aller plus loin que ses besoins. Cerner l’individu derrière le titre. Le jour où ton client te dit qu’il t’apprécie, comme ami tout autant que fournisseur de services, le jour où tu discutes 5 minutes de travail et 30 minutes de tout et de rien avec lui, tu passes à un autre niveau. C’est très gratifiant et n’enlève rien à tes qualités professionnelles, ça rend juste la «game» plus le fun à jouer. Allez, comme dirait un de mes bons amis «c’est cours obligatoire en fin de semaine», location du film Jerry Maguire. En plus, grosse chance qu’il soit à 99¢ à votre club vidéo favori…

Une 13 édition explosive!

fbjh2008_cover.jpgLe Festival Jazz & Blues de Saguenay se déroulera du 26 au 30 mars 2008. Il accueillera au delà de 200 artistes et présentera plus de 40 spectacles pendant 5 jours d’activités. Dawn Tyler, France D’Amour, Clément Jacques, Angel Forrest, Lara pour ne nommer que ceux-là se produiront sur 13 lieux de diffusion différents. Je vous en reparlerai sûrement un peu plus pendant l’événement, en attendant, visitez le www.jazzetblues.com et réservez vos billets dès maintenant !

Let’s Groove Tonight…

mecfor_light-metal-age.jpgQui ne se souvient pas de cette chanson-phare d’Earth, Wind & Fire du répertoire disco des années 80. Qui aurait dit qu’elle deviendrait un slogan publicitaire pour vendre de la machinerie industrielle en 2008. Mecfor, une entreprise de la région qui fait des affaires partout dans le monde, a toujours été reconnue comme une entreprise créative qui apporte des solutions innovatrices à ses clients. Quand il est temps de publiciser ses produits, son mot d’ordre a toujours été: originalité. Cette dernière campagne ne fera pas exception. Qui aurait dit qu’une rainureuse d’anodes pouvait brûler les planches…

Lovemarks.

51px3zhzasl_aa240_.jpgL’auteur porte un regard acéré et critique sur les marques qui ne peut laisser indifférent. Son constat est simple : les marques sont à bout de souffle. La solution ? Développer des produits et des expériences qui créent des relations émotionnelles à long terme avec les consommateurs. L’idée que la marque appartient aux consommateurs, et non aux entreprises, est fondamentale. Parce que le principe est très simple: vous ne pouvez pas forcer les consommateurs à acheter votre marque – vous devez d’abord gagner leur respect, renforcer leur confiance, et développer une relation avec eux en tant qu’individus – et pas seulement en terme de statistiques. Son approche repose sur «l’amour» et «le respect», deux concepts et deux objectifs pour les marques si elles veulent accéder au statut de «Lovemarks». Les Lovemarks – terme inventé par l’auteur – sont des marques dont on tombe amoureux. Apple, Mini, Swatch, Harley Davidson et Swissair sont quelques exemples de Lovemarks. Leurs clients y sont passionnément attachés, fidèles et tristes à leur disparition. A l’heure où les consommateurs sont plus futés, plus volages, plus anti-marque, rien de tel qu’une bonne dose d’amour. « Seul l’émotionnel peut contrebalancer la prise de contrôle grandissante des consommateurs » écrit Roberts.

Lovemarks, par Kevin Roberts

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