Un hôtel vert.

accroche_porte.jpgCeux qui n’ont pas visité l’Hôtel Chicoutimi depuis un an devraient y jeter un coup d’oeil afin de réaliser à quel point le plus vieil établissement hôtelier de Chicoutimi a changé. Au niveau décor tout a été redésigné par Pierre Routhier de Stimuli Design: meubles, draperies, luminaires, tout a été changé. Et voilà qu’Éric Larouche (le directeur général) et son équipe innovent en devenant le premier hôtel à embaucher une écoconseillère à temps plein. Cette embauche lui permet de poursuivre sa démarche en développement durable. Ça veut dire quoi concrètement? L’Hôtel réduit à la source sa production de déchets, en éliminant le plus possible les emballages individuels et les produits jetables, et a entrepris une démarche de restructuration complète de gestion des matières résiduelles qui lui permet de recycler 312m3 (soit un gros conteneur par semaine). Il s’associe au Projet Compostable mené par la Chaire de recherche en éco-conseil de l’UQAC, afin de transformer en compost les matières putrescibles générées par ses activités et ainsi réduire de plus de 20 tonnes métriques par année. En plus, l’Hôtel offrira des forfaits permettant aux clients qui le désirent, de compenser les gaz à effet de serre qu’ils auront émis pendant leur séjour et permettra l’organisation d’événements écoresponsables à tous les clients désireux de réduire leur impact négatif sur le milieu. Dans la continuité de toutes ces actions de développement durable, la plupart des décisions d’achats sont orientées localement. Le partenariat avec la Table Agroalimentaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean explique bien cette nouvelle philosophie. L’Hôtel est aussi une vitrine pour les différents artistes et artisans locaux. Une chambre type est composée d’articles 100% régionaux tels : mobilier fabriqué par un ébéniste de la région, housses de couettes, rideaux, coussins, recouvrement de chaises et autres, tous confectionnés par un atelier de couture de Saguenay; oeuvres d’art, vases et sculptures, fabriqués et réalisés par des artistes régionaux, ainsi que des produits d’accueil tels savon et shampoing, fabriqués à l’Hôtel par la savonnerie l’Émoustillé, les produits sont végétaux, faits à la main et tout à fait biodégradables. C’est vraiment intéressant de voir des institutions comme l’Hôtel Chicoutimi se démarquer de ses compétiteurs en posant des gestes concrets pour l’environnement et en démontrant une responsabilité vis-à-vis de son milieu. Il serait peut-être temps d’aller y jeter un petit coup d’oeil afin de recycler l’idée que vous en aviez…

Bloc-note écolo.

ecojot1.gifCeux qui me connaissent savent que je transporte toujours un cahier à spirale dans lequel je prends des notes, gribouille, dessine, prends mes multiples commandes (c’est pour exciter mes compétiteurs et les tenir en haleine que je dis ça!). Comme j’en passe pas mal, j’ai commencé à me chercher un bloc-note un peu plus design que le calepin noir déprimant. J’ai déniché une compagnie canadienne pas mal cool qui s’appelle Ecojot et qui fabrique des blocs-notes et des cahiers à esquisses de toute beauté. Comme son nom l’indique, ses produits sont fabriqués à partir de papier recyclé 100% postconsommation. Comme je n’arrivais pas à décider quel design en particulier je préférais (ils étaient tous plus beaux les uns que les autres!), j’ai opté pour le look kraft-boîte-de-carton-brun-sans-design, allez comprendre quelque chose là-dedans. Je tiens à préciser qu’uniquement le papier est recyclé et non ce que j’écris dessus…

Casseurs de pub.

ad-copy.jpgJ’aime bien les créatifs de l’organisme Adbusters même si je ne partage pas toutes leurs opinions. Ils sont un peu trop extrémistes à mon goût: je pense que la vérité se trouve, plus souvent qu’autrement, au centre. Je dis que je les aime bien parce que je trouve que leur façon de combattre avec férocité l’injustice sociale, la société de consommation et les marques populaires comme Mc Donald’s, Starbuck et Wal-Mart est toujours fait avec intelligence et goût. Je me répète, mais on peut ne pas être d’accord avec une telle idéologie et être quand même en mesure de reconnaître que les arguments proposés tiennent la route. Véritable mouvement de contre-culture, Adbusters a été créé à Vancouver au début des années 90 par deux ex-conseillers en marketing (!), au début sous forme d’un magazine (toujours publié d’ailleurs) et très rapidement par des activités de revendication diverses. Ils se sont fait connaître rapidement grâce à leurs satires de publicités (voir les 2 exemples) où, en bricolant les annonceurs phares de l’industrie comme Calvin Klein, Marlboro, ils réussissaient à passer un message différent, dénonçant par le fait même le message original. Le mouvement a toujours pris pour cible les grosses corporations qui tentent, selon lui, de créer une société homogène dépendante de ses produits. On lui doit d’ailleurs les activités telles Buy Nothing Day (Journée sans achat) et TV TurnOff Week (La semaine sans télé), plus connues au Canada anglais. Comme le magazine n’a jamais eu de traduction en français, le mouvement n’a pas eu une grande visibilité au Québec. Pourtant, en France, Les Casseurs de Pub (traduction littérale de Adbusters) ont pris un essor important : on leur doit quelques coups d’éclat tels des graffitis sur les pubs du métro de Paris où, en une nuit, chaque message avait été changé. Je vous parle de ça parce que je trouve que ces organismes sont importants pour une société comme la nôtre. Il faut les comparer à un chien de garde comme Protégez-vous qui fixe la ligne jusqu’où on a le droit d’aller dans le discours publicitaire. Non pas comme une censure: je suis contre la censure de toute sorte; mais plutôt comme des balises de sécurité. Un avertissement qu’on ne peut pas dire n’importe quoi sur n’importe qui en pub. Je pense qu’en faisant de la pub intelligente, on respecte un peu plus notre clientèle cible. L’argument « parlez en bien, parlez en mal » tient d’une façon rétrograde de communiquer : comme si, le fait d’entendre uniquement parler de quelqu’un nous le faisait aimer instantanément. Je pense que les consommateurs d’aujourd’hui sont plus avertis, plus renseignés qu’auparavant et qu’ils se laissent de moins en moins impressionner par les discours creux. Tant mieux. Parce que de cette façon, cela nous laisse encore plus de latitude afin de créer des communications beaucoup plus éclairées, intelligentes et sensibles, encore plus près des valeurs partagées par les gens.

Un calendrier spécial… pas fait par moi.

calendar.jpgJe vous ai déjà dit que je vous parlerais de mes concepts mais aussi de ceux que je trouvais intéressants dans le marché et ce, même si je n’avais rien à voir dans leur création. C’est facile de gratifier une entreprise comme Apple, mais reconnaître des entreprises qui oeuvrent dans le même rayon d’action que soi est plutôt inhabituel dans le milieu. Toute les boîtes de communication vous le diront: critiquer vertement certaines productions dans le confort de notre bureau est assez fréquent, envier (silencieusement) certaines idées aussi, mais féliciter des concurrents est très rare. C’est déjà arrivé dans le passé et je trouve ça intéressant de le faire. Reconnaître un trait de génie n’enlève rien à vos compétences personnelles. Voilà. Je suis tombé dernièrement sur le calendrier de la Voix Maltée de Jonquière. L’idée du calendrier comme oeuvre de financement pour un organisme n’est pas neuve, on a qu’à penser à la Fondation des Pompiers pour la cause des grands brûlés et les précurseures dans le domaine comme les femmes du Rylstone Women’s Institute qui avaient décidé de poser nues pour amasser des fonds pour la recherche sur la leucémie (un film avec Helen Mirren avait été produit, Calendar Girls). Où je trouve l’idée originale pour une micro-brasserie, c’est d’avoir pris comme mannequins son propre personnel et de lui avoir fait jouer un rôle qui colle au nom d’une bière (sur la première photo, La Libertine et sur la deuxième, La Polissonne). D’une pierre, deux coups: reconnaissance de la marque et création d’un sentiment d’appartenance du personnel. Les profits ont été, de plus, distribués à l’organisme La Maisonnée. Tous les gens impliqués l’ont fait bénévolement y compris les superbes photos réalisées par Mario Cloutier du club de photo J.A.K à Jonquière. Je lève mon verre… de bière à vous!

Bigras pour la Maison des Sans-Abri.

show-benefice_dan-bigras.gifJe pense que le décès de Sylvain Plourde de la Maison des Sans-Abri a beaucoup touché la population de Chicoutimi et tout particulièrement mon ami Robert Hakim du Théâtre du Saguenay qui a demandé à Dan Bigras de revenir refaire un spectacle. Cette fois, celui-ci sera au profit de la Maison des Sans-Abri en mémoire de Sylvain Plourde. Sous le parrainage de Ginette Sirois, Frédéric Gagnon, Roger Blackburn, Éric Marquis et Robert Hakim, le spectacle-bénéfice se tiendra le samedi, 29 mars prochain à l’Auditorium Dufour. Coût: 80$ par personne. Pour vos billets, communiquez avec moi au 543-3334 ou au Théâtre du Saguenay, 549-3910 ou 549-3510. J’y serai, j’espère que vous aussi…

Et si on recommençait?

chloro_06.gifC’est sous ce thème que j’ai créé le tout nouveau catalogue printemps-été Chlorophylle. 28 ans après avoir fondé l’entreprise, Laval Tremblay s’associe à Daniel Lemay et donne un second souffle à ce fleuron régional. « Et si on recommençait », c’est une façon de dire à ceux qui nous suivent depuis toujours que l’on n’a pas changé, que nous sommes les mêmes, que notre passion perdure. Véritable plaidoyer en faveur des valeurs partagées par l’entreprise, le catalogue a une facture très sobre: grande place aux photos (prises en septembre dernier à Tadoussac, Baie-St-Paul et Québec), 2 couleurs d’appoint, et l’utilisation d’une seule police de caractère. J’y ai signé tous les textes. Pour ce catalogue, j’avais le goût de faire sentir que bien que l’environnement soit au centre des préoccupations de Chlorophylle, l’être humain, lui, l’est encore plus. Travailler avec Laval Tremblay, directeur général et Josée Dufour, graphiste, est toujours un grand plaisir et c’est extrêmement gratifiant. Chlorophylle fait partie de ces clients qui te font te surpasser, qui réussissent à créer un climat hyper fertile au niveau de la création en te laissant carte blanche. La relation client-fournisseur y est presque inexistante: j’y suis chez moi, un membre de l’équipe, et ce, depuis 8 ans. Merci à tous chez Chlorophylle, et continuez à nous équiper pour jouer dehors!

Mecfor, New Orleans, mars 2008.

fiche_mvr-verso.jpgMecfor débarque en Nouvelle Orleans au «trade-show» TMS 2008 avec une nouvelle collection de documents à l’image de son tout nouveau branding. La toute nouvelle image de Mecfor prend de plus en plus forme. La création de documents de vente représentant les réalisations de l’entreprise vient renforcer un travail déjà entrepris avec le site internet en 2007. Toujours éclaté au niveau des slogans, Mecfor se distingue encore une fois, par son humour qui tranche dans le milieu souvent un peu plus sérieux de l’industrie métallurgique, mais surtout par une grille et une signature graphique bien définies. Piloté, à la fois par le bureau de Montréal et celui de Chicoutimi, le travail a été réalisé en un temps record grâce aux efforts soutenus de Maïté Bertaud et d’Éloise Harvey…et la fille de celle-ci. En effet, Maïli est venu passer un avant-midi dans mon bureau avec sa mère pour faire les dernières corrections. Je lui ai même fait chauffer un biberon: quand je vous dis que traitdemarc™ se veut différent, ce ne sont pas des salades. Je souhaite un méga-succès à toute l’équipe de Mecfor au TMS!

MacBook Air et Yael Naim

Vous vous souvenez de mon coup de coeur musical: Yael Naim? C’est elle qu’Apple a choisie pour présenter son nouveau portable ultramince MacBook Air. Je suis un très mauvais juge pour vous vanter les qualités des produits et des communications d’Apple, je suis un fan tout simplement: leur branding est tout simplement parfait. Leur façon épurée de présenter leurs produits, leurs pubs toujours efficaces, la simplicité de leur site internet. Pas trop de discours: le produit parle de lui-même. Qu’Apple choisisse mon coup de coeur musical pour une pub que demander de plus?

DeVotchKa

61rw11nz7jl_ss500_.jpgComment décrire la musique de DeVotchKa? Prenez un groupe américain avec des racines folks et punk, faites lui jouer des rythmes de mariachis mexicains, des sons tziganes et grecs tout en chantant en anglais et en français, et vous aurez un son tout a fait unique: celui de DeVotchKa. Un groupe inclassable, un melting-pot tout à fait savoureux et une musique très intéressante mariant cuivre, guitare, violon, accordéon et piano. Ceux qui ont vu le film Little Miss Sunshine (un des meilleurs films de 2007) ont pu les entendre puisqu’ils signent la majorité des pièces de la trame sonore: ils ouvrent d’ailleurs le film avec la mélodie « How it ends » (!). Aux amateurs de Yann Tiersen, dans l’album « How it ends », ils font une chanson qui ressemble étrangement à la Valse d’Amélie (du film Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain): Charlotte Mittnacht (The Fabulous Destiny Of…), chanson clin d’oeil instrumentale vraiment interessante. À découvrir.

Quand le graphiste gribouille….

peinture1.jpgJ’avoue que j’aimerais me mettre un jour à la peinture. Un jour… car pour l’instant j’ai beaucoup de difficulté à me motiver. Peut-être que peindre est trop près de ce que je fais tous les jours, créativement parlant. Il me semble qu’un loisir doit être une activité opposée à ce que tu fais dans la vie sinon tu ne peux le qualifier de ce nom. Comme la lecture. J’adore lire sur la pub, le graphisme, les communications, mais je dois avouer prendre plus mon pied quand je dévore un bon roman, surtout si celui-ci se passe à mille lieues de mon quotidien. J’imagine que c’est la même chose que vivent les autres professionnels : un cook qui arrive chez lui n’a assurément pas le goût de cuisiner (j’imagine même que la phrase « qu’est-ce qu’on mange ce soir? » doit être encore pire à entendre pour lui que que pour nous!)… Donc un jour, que j’espère pas trop lointain, si je me botte le *** et me motive à brosser quelques tableaux, je vous promets de poster mes oeuvres (!) ici. En attendant, celle-ci a été réalisée en 2002 et s’appelle « Pirate », on repassera pour l’originalité du titre, mais bon, qui a dit que le titre d’une peinture devait être plus complexe que l’oeuvre en tant que telle?

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