5 trucs qui tournent dans mes oreilles…

Voici la liste des 5 albums que j’aime bien écouter ces temps-ci. Au bureau, à la maison et sur mon iPod. En cliquant sur les pochettes ou sur les liens des artistes vous accéderez à leurs pages MySpace.

CUT COPY – In Ghost Colours
En 1980, la plupart des membres de ce groupe ne devaient même pas être nés, mais leur musique est imbibée du style «new wave» de ces années-là. Mélangez Bryan Ferry, New Order, The Cars, brassez (vos hanches) et hop dégustez «Feel The Love». À écouter à fond sur la route des vacances!

M83 – Saturdays = Youth
Si vous aimez la musique électronique, les airs planants, la «french touch» des groupes comme Air, voilà un album vraiment très bon. Ici encore on sent l’influence des années 80, des Depeche Mode et New Order mais plus subtil que sur l’album de Cut Copy. Un disque que je risque d’écouter encore une bonne partie de l’été.

DUFFY – Rockferry
Décidément ce sera mon année chanteuse soul venant de Grande-Bretagne. Après Amy Winehouse, Adèle, voici Duffy. Chanteuse jazz qui sent les années Motown à plein nez, Duffy débarque avec sa voix feutrée et ses rythmes soul et funk. Encore une fois, les comparaisons avec ses compatriotes s’arrêtent là. Amateur de pop-jazz, Duffy est pour vous.

VAMPIRE WEEKEND – Vampire Weekend
Avec un nom pareil, difficile de classer ce groupe! Décrivant leur son comme étant joyeux, afro-pop et rock (j’ajouterais musique classique, ska, reggae, punk… inclassable je vous dis!) , ce groupe de New York fait partie de ceux qui ont réussi à se faire connaître via la magie d’internet. J’ai tout de suite été séduit par ses chansons: c’est vivant, drôle et très original, impossible de rester insensible à Vampire Weekend. À écouter d’urgence, c’est tellement bon ! C’est mon groupe favori du moment.

SCARLETT JOHANSSON – Anywhere I Lay My Head
Massacré par la critique, l’album de la blonde actrice (préférée de Woody Allen) est avant tout étrange. On ne s’attend pas à une voix si grave de sa part, à la limite d’être androgyne. Les «covers» de Tom Waits sont intéressants mais le son est nul, dommage. Rien de génial mais un disque qui m’a quand même plu.

100 ou sans commentaires?

Je sais que je ne suis pas à la lettre les règles de base du Blog 101. Normalement, le fonctionnement d’un blog est d’émettre une opinion, de la partager, de susciter une réaction et de permettre un débat. C’est un résumé plutôt bébête du web 2.0. Disons que moi, je vous en cache un brin. Oui, je parle de choses et d’autres; oui, de temps en temps je prends position et bien sûr que je vous partage le tout, mais vos commentaires, opinions, je les garde pour moi. Pour la simple et unique raison que je ne veux pas, créer un forum de discussions et gérer des commentaires. Vous avez été plusieurs à me faire part que vous aimeriez répondre ou renchérir sur mes propos en ligne, mais je ne préfère pas. Geste égoïste, peut-être. Je considère que cet espace est le mien. Non pas que je veux y être seul… mais seul maître à bord, si. Et soyez assuré qu’ils soient positifs ou négatifs, j’adore recevoir vos commentaires. Qui sait, je changerai peut-être d’avis plus tard, en attendant, j’essaie d’écrire le plus souvent possible sur les sujets les plus variés sans nuire à tous les dossiers que je dois livrer. Voilà. Vous avez un commentaire, une opinion ou une question : n’hésitez pas à communiquer avec moi : info[at]traitdemarc.com. 100 ou sans commentaires? Moi seul le sais…

«Mais quand je roule à vélo…

… La tête dans les étoiles et dans le vide
Le vent est doux, j’hallucine…
Je roule à vélo
La nuit est claire
Le chemin désert
Je suis invincible,
Intouchable et immortel… »

C’est la chanson (de Daniel Bélanger) qui me venait en tête quand je roulais en vélo en fin de journée. Plein soleil, légère brise, conditions idéales. Je n’ai pas pu rouler à mon goût depuis le début de la saison; beaucoup de boulot, mauvaise température… et une bonne dose de mauvaise foi. Mais aujourd’hui c’était génial! Fixé sur mon Devinci, plus rien ne m’arrêtait. J’avais presque oublié le sentiment de liberté, la douleur des muscles, mais surtout le bien-être intérieur d’une sortie en vélo. Pierre Lavoie me disait qu’il règle la plupart de ses projets ou trouve toutes ses idées en faisant son entraînement. Je le crois. En parlant d’idées et de vélo, ce n’est pas une nouvelle récente, mais je m’en voulais de ne pas en avoir parlé auparavant : Devinci va construire les vélos libre-service de la Ville de Montréal. En effet, imitant plusieurs villes européennes, Montréal mettra à la disposition de ses citoyens, des vélos dans plus de 300 endroits différents. Le vélo a été conçu par notre plus célèbre designer, Michel Dallaire (celui-là même qui avait conçu le flambeau olympique en 1976) et c’est mon ami Félix Gauthier et toute son équipe qui se chargeront de construire les 2400 vélos. Si le coeur vous en dit, vous pouvez participer à un concours pour trouver un nom au service. Vous pouvez soumettre vos idées d’ici au 8 août 2008 sur le site www.trouvemonnom.ca. Le gagnant remportera un abonnement à vie à ce service. En espérant que ce projet fasse des petits…

** Pour les amateurs de vélos et surtout pour les gens Devinci, je sais que je n’ai pas choisi, pour illustrer mon article, un modèle de cette année, mais c’est le mien et je l’aime bien mon vélo, moi. En plus, c’est mon blog, je fais ce que je veux! Parlant de blog, allez lire celui que Daniel Bélanger tient pendant sa tournée, c’est bon… et nous fait patienter avant sa venue à l’Opéra en septembre…

Place au consommateur 2.0

Depuis l’avènement du web 2.0, on a vu exploser le contenu sur la toile. Le navigateur moyen sur le net n’est plus inactif, mais bien participatif. Blogs, forums, etc., la facilité et les outils disponibles ont permis l’éclosion du nouveau web. Le consommateur lui aussi prend le contrôle. Dans un premier temps, les sites de références où les gens décrivent leurs expériences d’achats dans tel ou tel magasin, suivi des « product reviews » sont à la mode. Les articles du type « Protégez-vous » avec test-produits foisonnent maintenant, et ce, de plus en plus sur le net. Comme il est de plus en plus facile de communiquer, les consommateurs s’organisent, pas seulement pour partager leurs avis, mais pour tenter de provoquer des bouleversements si certaines situations les dérangent. Prenons par exemple la venue de l’iPhone au Canada; comme aux États-Unis ou en Europe, Apple a décidé de privilégier un seul fournisseur téléphonique, AT&T pour les américains, et au Canada, Rogers. Or, depuis quelques semaines, des rumeurs venant d’un peu partout sur le web, nous divulguaient les forfaits que Rogers proposerait et cela paraissait intéressant. La semaine passée, celui-ci ramenait tout le monde à la réalité (moi compris!!!) en émettant un communiqué qui diffusait ses véritables prix. Bang! Loin des forfaits américains, ceux-ci n’incluaient pas de réception de données illimitées et étaient beaucoup plus dispendieux… Il n’en fallait pas plus pour que le Consommateur 2.0 se mette au travail. Le meilleur exemple à ce jour : ruinediphone.com, un blog avec une pétition dénonçant les tarifs abusifs, pour la haute direction de Rogers en copie conforme à Steve Jobs, président d’Apple. Prévue être envoyer le 11 juillet, date de mise en vente de l’iPhone au Canada, la pétition a à ce jour, plus de 16000 personnes (dont moi) qui ont dit NON à Rogers. Cela va donner quoi? Trop tôt pour le dire, mais cela démontre quand même l’impact négatif qu’une telle « publicité » peut créer sur une entreprise. Si une seule personne, en quelques jours, avec l’aide d’internet et de bons diffuseurs de nouvelles réussis à ébranler et entacher la réputation d’une corporation comme Rogers, c’est une preuve qu’une entreprise doit vraisemblablement présenter patte blanche sinon elle se place en danger. Oui, cela se faisait avant, mais aujourd’hui l’impact est immédiat et incontrôlable. Jusqu’à ce jour, Rogers n’a pas répliqué. C’est à suivre.

Nouvelle image pour Vida Flamenca.

Le flamenco est un art complexe, réunissant à la fois le chant, la danse et la musique. Avant tout inspiré de cultures gitanes d’Andalousie, le flamenco a réussi à passer les siècles et se moderniser. On n’a qu’à penser à des groupes musicaux comme Ojos de Brujo et Martires del Compas qui ont donné un second souffle à ce style musical et lancer ce que l’on peut appeler le neo flamenco. Tout près de nous, au Saguenay, le groupe Vida Flamenca a réussi en peu de temps à s’imposer comme un incontournable au niveau de la culture régionale. Il faut les avoir déjà vus en spectacle pour ressentir toute la passion et la fougue que la troupe dégage. En créant la toute nouvelle imagerie du groupe Vida Flamenca, j’ai voulu faire sentir le côté sensuel, dramatique de cet art. M’inspirant d’une des figures les plus connues de la danse flamenco, j’ai créé une image qui se veut à la fois classique et moderne. Les teintes de rouge et de noir étant très présentes dans leur univers: leurs costumes de scène, la couleur de leurs cheveux, le rouge à lèvres, la passion et le drame de leurs mises en scène. La gestuelle créée par le mouvement du V majuscule donne toute la grâce et la volupté au design. Je me suis permis d’insérer, plus haut, l’esquisse de départ de mon logo. Encore aujourd’hui, toutes mes premières esquisses sont faites à la main. Même si je suis un pro-mac, que je ne reviendrais jamais en arrière (au graphisme traditionnel); rien ne remplacera le feeling du crayon sur le papier, de sentir les formes et les masses, de rendre clair, en quelques lignes, des idées plutôt confuses. Que ce soit pour un logo, une publicité magazine ou même un scénario télé, le simple fait de griffonner et de mettre en images mes prémices me permet souvent d’expérimenter sans me soucier d’une précision quelconque. La différence majeure de créer dès le départ avec son ordinateur, c’est de se contenter d’un produit presque final dès les premières tentatives. Tout pour s’empêcher de continuer à creuser et d’arriver à une idée plus cernée, plus inventive.

Reverse Graffiti Project. Quand le graffiti devient écolo.

Un graffiti propre. Difficile de s’imaginer un tel projet? C’est pourtant ce que les artistes du Reverse Graffiti Project* ont fait. Laver un mur à l’aide d’un produit nettoyant écologique de la compagnie Green Works en créant une murale (… et une publicité très originale pour le fabricant). Les artistes ont vaporisé le produit à travers d’immenses pochoirs illustrant une forêt pour ainsi créer une véritable fresque par abstraction (d’où le nom reverse graffiti). Ce qui est dessiné est propre, le reste demeure sale. Le résultat est impressionnant. Si on parle de graffiti, c’est que le tout n’a pas été exécuté avec des autorisations officielles, mais plutôt de nuit, clandestinement, comme les vrais graffiteurs le font. Il a été réalisé dans le tunnel Broadway de San Francisco où plus de 20000 voitures circulent par jour, par conséquence les murs sont couverts d’une épaisse couche de terre, suie, pétrole, etc. Un endroit parfait pour démontrer l’efficacité d’un produit de nettoyage. C’est surprenant et en même temps agréable de constater qu’une entreprise comme Green Works a donné son appui à un tel projet : l’art graffiti demeure un acte illégal, même si dans ce cas-ci, on parle d’un acte propre…

* Je vous invite à visiter le site, il y a un vidéo du making-of.

Ouch… (la suite)

Vous vous souvenez du petit vidéo mis sur mon site la semaine passée, le cellulaire qui fait exploser du popcorn. Je disais comme commentaire : rien de scientifique, mais très explicite; j’aurais dû ajouter « … et plein de marketing! ». En effet, je suis tombé dans le panneau (comme 4,5 millions de personnes) et me suis fait prendre au piège par une pub virale. De plus en plus populaire chez les agences de pub, la création de faux vidéos, de pubs cachées, mis sur des sites comme Youtube. Le bouche à oreille fait le reste. On a tous dans nos cercles d’amis, des spécialistes du net qui nous inclut dans leurs envois, tous les derniers buzz disponibles sur le net. Les agences de pub l’ont compris et produisent de plus en plus des publicités dites « parallèles ». Dans le cas qui nous concerne, Cardowireless, n’a mis en ondes pas une, mais plusieurs mise en scène « pop-corn » (français, anglais) mettant en vedette des gens différents. Le canular a été annoncé sur des blogs de référence, hier. Avec lien sur le client, bien sûr, et la mention « Making popcorn with a cellphone happens only in movies ». Bien joué.

C’est bien meilleur en vrai.

Imaginez-vous assis sur un sofa en pyjama en train de visionner un concert rock hyper énergique… Un travelling et hop, on voit la foule qui crie, et hop, changement de caméra, un sourire du chanteur. Ça ne vous branche pas plus que ça, hein? Imaginez vous maintenant devant une scène, à écouter le même spectacle, à sentir toute l’énergie qui de se dégage du groupe. Vous avez le choix de regarder le musicien de votre choix, pas celui que vous impose l’écran, vous sentez ses mains sur sa guitare, vous entendez presque les cordes glisser sur ses doigts. Vous sentez la chaleur, la fougue, l’artiste qui travaille sans filet. Sans pause, si ce n’est celle que l’artiste prend pour vous parler, s’adresser presque personnellement. Cela n’a rien à voir avec l’album que vous avez entendu d’eux et c’est tant mieux. C’est moins léché, mais plus vrai. C’est toujours meilleur en vrai. C’est le thème que j’ai développé pour la programmation automnale du Théâtre du Saguenay. Sentir le vrai travail de l’artiste sur scène. Pas de fla fla, pas de reprise, que du brut, du vrai travail. Avouez que c’est pas mal plus stimulant d’aller au concert que de rester inactif devant sa télé. En plus, économiquement, pour l’artiste, c’est beaucoup mieux. Ils ne vous le diront pas tous, mais entre acheter son album ou de le voir en concert, un musicien préférera toujours la performance. Oui, pour sentir lui aussi la présence de la foule, l’amour que l’on lui dédie, mais c’est aussi pas mal mieux pour son portefeuille. Quand on sait comment il revient à l’artiste pour la vente de son album (mais c’est un autre débat et on y reviendra). Donc, pour l’automne, le Théâtre du Saguenay nous dévoile une programmation pas mal intéressante: des valeurs sûres, mais aussi des artistes de la nouvelle génération. Je vous invite à aller voir des spectacles, à encourager les artistes, à risquer de voir des artistes qui vous sont moins familiers. Faites des découvertes. Soyez au poste, et, vous aussi, vous verrez que c’est bien meilleur en vrai.

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