Un vote, un café. Bon deal.

Jamais élection américaine n’aura été si couverte médiatiquement parlant. Tout le monde a les yeux tournés sur la plus grande puissance mondiale. On a eu droit à des bijoux de pubs et d’une utilisation intelligente des médias sociaux (blog, facebook, etc.) de la part du clan Obama. En espérant que ce soit suffisant. C’est du moins ce que veut Starbucks avec ce message simple et efficace. Jolie publicité typographique aux couleurs et design du célèbre café. Croisons nos doigts.

À mon père.

Il y a un an tu t’es présenté devant une montagne plus haute que celles des Monts-Valin. Je n’étais pas trop inquiet; les montagnes, tu connaissais. En hiver, tu en avais tellement descendu avec tes amis. Des pentes de toutes les sortes : des poudreuses ou des glacées, des douces et des abruptes. Et dans ta vie aussi tu avais connu des descentes vertigineuses. Des versants si abrupts qu’on en perd le soleil. Tu avais même connu le vide. La perte de l’essentiel. La perte d’elle, ta fille. Même au plus bas de cette pente insurmontable, avec l’aide de ta compagne, tu avais su regagner, petit à petit, sans remonte-pente, le sommet de ta vie. Il y a un an, cette nouvelle montagne que tu devais affronter était plus maligne que toutes les autres. Elle ne te laisserait aucune chance. Même tes efforts surhumains, ceux de ma mère et de tes proches n’ont pu la vaincre. Il y a un mois, la nouvelle nous ensevelissait tous. Une avalanche nous emportait avec toi. Même nos larmes, la chaleur de nos coeurs ne pouvaient vaincre la neige qui te recouvrait. Même en creusant à nous casser les ongles, ton corps était le seul à fondre sous cette neige qui durcissait. Sous la neige, qui te dissimulait, on entendait ton coeur. Ce grand coeur. Ce coeur que savaient apprécier tes amis et craindre tes ennemis. Ce coeur qui savait battre le rythme. Ce coeur si vaillant. Maintenant que tu es plus haut que les montagnes, tu garderas un oeil sur nous. Il y a tellement à faire là-haut pour un gars comme toi. Tant de trucs à réparer. Tant de personnes à aider. Tu ne manqueras plus jamais de temps pour tout faire. Et quand tes proches auront une montagne à gravir, eux aussi, s’ils trouvent que la pente est plus douce que prévu, c’est que tu seras passé avant eux.

Incubateur de rêves.

Quand mon garçon a terminé le secondaire et prit le chemin du Cégep, je lui ai écrit une lettre lui disant qu’il entamait l’une des étapes les plus passionnantes de sa vie : entrer dans le monde, le refaire, le défaire, le réinventer, mais surtout amener sa participation à celui-ci. J’ai toujours été un grand défenseur des Cégeps. Toutes les fois que des débats sociaux ont condamné ces institutions au pilori, je me suis souvenu de ma propre expérience en imaginant comment ma vie aurait été différente si je n’avais pas vécu à fond ma vie de cégépien. Au delà de ses qualités éducatives, la vie collégiale représente un incubateur de vie : l’endroit où se forge le citoyen de demain, l’endroit où tu découvres que tes passions peuvent t’amener ailleurs, où tu découvres, à la sortie de l’adolescence, l’embryon de ce que tu deviendras. Quand je suis entré au Cegep de Chicoutimi en 1982, je me voyais devenir écrivain ou journaliste. Je me suis impliqué à fond dans des activités connexes : journal étudiant, radio étudiante, improvisation, théâtre; tellement impliqué que cela a changé mon plan de carrière. Je me suis rendu compte que je voulais faire autre chose que ce dont j’avais planifié. Que les expériences diverses vécues au Cégep m’avaient autant aidé à cheminer que les cours que j’avais suivis. Si je parle du terrain fertile des collèges, c’est que 3 cégeps de la région : Alma, Chicoutimi et St-Félicien se sont réunis pour promouvoir la « vision collégiale » en invitant les jeunes à réaliser leurs rêves. En leur disant que c’est possible de changer les choses, de façonner sa vie, de mettre en marche un projet, et que la formation qu’ils recevront leur permettra d’avancer dans leur propre vie. En s’associant ainsi, nos collèges régionaux font front commun afin de diminuer l’exode des jeunes vers les grands centres urbains que sont Québec et Montréal et font en sorte de promouvoir une formation à la fine pointe. C’est intéressant de travailler avec des gens qui, normalement, se font concurrence et de voir qu’avec une vision commune tout le monde y gagne.

Billets que vous pourriez aimer

Du boeuf de chez nous.

J’avais omis d’en parler et je m’en voulais un peu, car je trouve pas mal important de promouvoir un produit bien de chez nous. Les fermes Laurier Bouchard, en affaires depuis 1930, est une entreprise spécialisée dans l’élevage de bœuf. Jusque là, rien de bien exceptionnel vous me direz; mais ses méthodes d’élevage naturelles, le vieillissement de sa viande pendant un minimum de 21 jours, et l’acquisition de veaux exclusivement nés au Lac-Saint-Jean, en font des producteurs différents. L’entreprise avait cessé sa distribution en 2006 dû à un manque d’infrastructures adéquates pour desservir efficacement les marchés d’alimentation de la région. Mais voilà que l’implantation d’un atelier de coupe permet à l’entreprise de remettre sur le marché son bœuf 100% régional, sans hormones de croissance et nourrit exclusivement d’une alimentation végétale. Une qualité de viande et une garantie de traçabilité unique dans le marché. Le bœuf est disponible dans plusieurs points de vente de la région du Saguenay Lac-Saint-Jean, dont des marchés d’alimentation et boucheries spécialisées ainsi que dans certains restaurants. Il faut goûter! Et comme dit mon ami André Michaud : pourquoi ne pas se faire un hamburger « made in » Saguenay-Lac-Saint-Jean avec du Fromage Perron et des tomates Sagami

Voir différemment, c’est laisser sa trace.

Depuis 53 ans, Les Pneus R.Guay est synonyme de service et qualité. L’entreprise jonquiéroise doit sûrement sa solide réputation à sa gestion familiale: de père en fils (et fille), les Guay ont mis sur pied une organisation solide et professionnelle. J’avais déjà travaillé avec eux il ya une quinzaine d’années (du temps de Concept Communication). À l’époque, Errol Guay, en fier régionaliste, avait réussi à imposer la jeune agence de Chicoutimi que nous étions au groupe provincial Unipneu. Je me rappelle très bien du dossier puisque c’était le dernier que j’avais réalisé comme employé de Concept; peu de temps après, je quittais l’entreprise pour devenir partenaire dans une autre agence. Ce qui m’avait impressionné, à l’époque, c’était la complexité et toute la technologie qui gravitait autour du concept de pneu. Avant, ma connaissance se résumait à deux, trois marques ainsi que des deux types saisonniers : hiver et quatre saisons. Ayant bâti la boîte à outils graphique d’Unipneu, cette année-là, je compris toutes les subtilités et les technicalités que pouvaient contenir ces pneus. Je n’ai jamais plus acheté à l’aveuglette à la suite de ce cours en accéléré. Donc, après plusieurs années, voilà que nos routes se rejoignent (sans jeu de mots) avec un mandat de re-branding et remise à niveau de la raison sociale. Premièrement, une modernisation et une stabilisation de l’identité visuelle des Les Pneus R.Guay. Une typographie plus moderne, plus simple, tout en rondeur, ainsi qu’une intégration du R et Guay rendant le logo plus facile à travailler ainsi qu’une zone de protection beaucoup plus accrue permettant à l’identité de respirer dans ses communications. Deuxièmement, établissement d’un slogan définissant bien comment l’entreprise avait réussi, à travers toutes ces années, à persévérer et devenir un leader dans son domaine : Voir différemment, c’est laisser sa trace. Un slogan d’entreprise prend toute sa force quand il est parfaitement accroché à celle-ci, quand il est impensable de l’attribuer à une autre entreprise (si la phrase qui vous définit le mieux peut servir à une dizaine d’autres entreprises oeuvrant dans des sphères différentes, faudrait peut-être chercher plus loin…). Troisièmement, une normalisation au niveau de toutes les interventions publicitaires ainsi qu’une série de publicités (campagne panneau-bus, entre autres, mon exemple) démontrant la façon de voir de l’entreprise sont en route (encore un jeu de mots!). En passant, il serait le temps de planifier votre rendez-vous pour changer vos pneus… et vous savez qui contacter maintenant !

Billets que vous pourriez aimer

Honnêteté électorale.

Je sais que les deux mots ne vont pas très bien ensemble, je ne suis pas le seul: clin d’oeil publicitaire d’une boutique de vélo en ce temps de campagne électorale.
(Traduction : Ils vous disent n’importe quoi pour gagner votre vote. Nous, nous voulons seulement votre argent.)

© La photo, prise sur Flickr, appartient à blakemasters.

Design en boîte.

Rien de trop sérieux pour commencer la semaine. Voici un petit post qui, à lui seul, réussit à entrer dans quatre de mes catégories (design, coup de coeur!, bouffe… et musique!) : ce n’est pas rien! Imaginez un Asiatique passionné de musique doté d’un talent culinaire et graphique certain qui se prépare un petit lunch le midi. Pas question ici du simple sandwich au jambon vous vous en serez douté… mais d’un plat qui reproduit les pochettes des ses albums préférés (heu, c’est ce que j’ai pu comprendre en visitant son site). Cliquez sur les images pour les voir plus grand et visitez le site de ce mélomane-designer-épicurien (mmm, ce me rappelle quelqu’un ça…)

P.S. Un rappel que l’événement Saguenay en Bouffe se tiendra du 16 au 26 octobre dans plein de restaurants de Saguenay. Pour vous y retrouver dans les menus, visitez le site de l’évènement. Non, le design n’est pas de moi, mais de GVM. Bonne bouffe!

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