Place au consommateur 2.0
Depuis l’avènement du web 2.0, on a vu exploser le contenu sur la toile. Le navigateur moyen sur le net n’est plus inactif, mais bien participatif. Blogs, forums, etc., la facilité et les outils disponibles ont permis l’éclosion du nouveau web. Le consommateur lui aussi prend le contrôle. Dans un premier temps, les sites de références où les gens décrivent leurs expériences d’achats dans tel ou tel magasin, suivi des « product reviews » sont à la mode. Les articles du type « Protégez-vous » avec test-produits foisonnent maintenant, et ce, de plus en plus sur le net. Comme il est de plus en plus facile de communiquer, les consommateurs s’organisent, pas seulement pour partager leurs avis, mais pour tenter de provoquer des bouleversements si certaines situations les dérangent. Prenons par exemple la venue de l’iPhone au Canada; comme aux États-Unis ou en Europe, Apple a décidé de privilégier un seul fournisseur téléphonique, AT&T pour les américains, et au Canada, Rogers. Or, depuis quelques semaines, des rumeurs venant d’un peu partout sur le web, nous divulguaient les forfaits que Rogers proposerait et cela paraissait intéressant. La semaine passée, celui-ci ramenait tout le monde à la réalité (moi compris!!!) en émettant un communiqué qui diffusait ses véritables prix. Bang! Loin des forfaits américains, ceux-ci n’incluaient pas de réception de données illimitées et étaient beaucoup plus dispendieux… Il n’en fallait pas plus pour que le Consommateur 2.0 se mette au travail. Le meilleur exemple à ce jour : ruinediphone.com, un blog avec une pétition dénonçant les tarifs abusifs, pour la haute direction de Rogers en copie conforme à Steve Jobs, président d’Apple. Prévue être envoyer le 11 juillet, date de mise en vente de l’iPhone au Canada, la pétition a à ce jour, plus de 16000 personnes (dont moi) qui ont dit NON à Rogers. Cela va donner quoi? Trop tôt pour le dire, mais cela démontre quand même l’impact négatif qu’une telle « publicité » peut créer sur une entreprise. Si une seule personne, en quelques jours, avec l’aide d’internet et de bons diffuseurs de nouvelles réussis à ébranler et entacher la réputation d’une corporation comme Rogers, c’est une preuve qu’une entreprise doit vraisemblablement présenter patte blanche sinon elle se place en danger. Oui, cela se faisait avant, mais aujourd’hui l’impact est immédiat et incontrôlable. Jusqu’à ce jour, Rogers n’a pas répliqué. C’est à suivre.
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Reverse Graffiti Project. Quand le graffiti devient écolo.
Un graffiti propre. Difficile de s’imaginer un tel projet? C’est pourtant ce que les artistes du Reverse Graffiti Project* ont fait. Laver un mur à l’aide d’un produit nettoyant écologique de la compagnie Green Works en créant une murale (… et une publicité très originale pour le fabricant). Les artistes ont vaporisé le produit à travers d’immenses pochoirs illustrant une forêt pour ainsi créer une véritable fresque par abstraction (d’où le nom reverse graffiti). Ce qui est dessiné est propre, le reste demeure sale. Le résultat est impressionnant. Si on parle de graffiti, c’est que le tout n’a pas été exécuté avec des autorisations officielles, mais plutôt de nuit, clandestinement, comme les vrais graffiteurs le font. Il a été réalisé dans le tunnel Broadway de San Francisco où plus de 20000 voitures circulent par jour, par conséquence les murs sont couverts d’une épaisse couche de terre, suie, pétrole, etc. Un endroit parfait pour démontrer l’efficacité d’un produit de nettoyage. C’est surprenant et en même temps agréable de constater qu’une entreprise comme Green Works a donné son appui à un tel projet : l’art graffiti demeure un acte illégal, même si dans ce cas-ci, on parle d’un acte propre…
* Je vous invite à visiter le site, il y a un vidéo du making-of.
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Ouch… (la suite)
Vous vous souvenez du petit vidéo mis sur mon site la semaine passée, le cellulaire qui fait exploser du popcorn. Je disais comme commentaire : rien de scientifique, mais très explicite; j’aurais dû ajouter « … et plein de marketing! ». En effet, je suis tombé dans le panneau (comme 4,5 millions de personnes) et me suis fait prendre au piège par une pub virale. De plus en plus populaire chez les agences de pub, la création de faux vidéos, de pubs cachées, mis sur des sites comme Youtube. Le bouche à oreille fait le reste. On a tous dans nos cercles d’amis, des spécialistes du net qui nous inclut dans leurs envois, tous les derniers buzz disponibles sur le net. Les agences de pub l’ont compris et produisent de plus en plus des publicités dites « parallèles ». Dans le cas qui nous concerne, Cardowireless, n’a mis en ondes pas une, mais plusieurs mise en scène « pop-corn » (français, anglais) mettant en vedette des gens différents. Le canular a été annoncé sur des blogs de référence, hier. Avec lien sur le client, bien sûr, et la mention « Making popcorn with a cellphone happens only in movies ». Bien joué.
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Ouch…
Rien de très scientifique, mais disons assez explicite…
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Pintado Pasos. Porque es una buena obra.
En passant devant une boutique spécialisée Converse à Playa del Carmen, une paire d’espadrilles a attiré mon attention. Mutli colorée, la chaussure de sport dépassait le stade utilitaire et prenait plutôt l’allure d’une oeuvre d’art. J’ai tout de suite songé que c’était un design de vitrine, un truc pour nous attirer. Si c’était le but, il faut dire que cela a fonctionné. En entrant dans la boutique afin de jeter un coup d’oeil de plus près, je me suis rendu compte que la chaussure peinte n’était pas seule, mais accompagnée de plusieurs autres, de tailles différentes et de designs différents. Toutes ces chaussures étaient bel et bien à vendre. En lisant le poster accroché à l’étalage, on pouvait comprendre que ces Converse avaient été peintes pour une bonne cause. Pintado Pasos. Un programme de responsabilité sociale créée par Noah Leyva. Celui-ci ayant retourné dans sa ville natale, Pinotepa de Don Luis (Oaxaca), après avoir refusé de répéter le même chemin que la plupart de ses compatriotes: le travail sur la terre ou émigrer aux États-Unis à la recherche de meilleures opportunités. Comme il avait étudié à l’École des Beaux-Arts à l’Université Benito Juárez, il est revenu avec la ferme intention de collaborer à améliorer la situation des habitants de de son village. Son idée fut de fonder un atelier, où les jeunes avaient la possibilité de trouver une activité productive et ainsi s’assurer également la pérennité de l’héritage artistique de Pinotepa de Don Luis. Noé Leyva avait également contacté l’artiste Juan Alcazar, qui a servi le gouvernement de l’État en qualité de conseiller culturel à l’appui des initiatives culturelles. Juan Alcazar a rencontré le président de Converse Mexique, reconnu comme un collectionneur d’art et philanthrope. Et comme cette société mexicaine était à la recherche d’un projet de responsabilité sociale est née l’initiative de Converse de soutenir un groupe d’art de la région et Juan Alcazar a proposé l’atelier de Pinotepa de Don Luis. C’est ainsi que commença l’histoire de Pintado Pasos. Peindre sur des Converse. Chaque paire de chaussures est soigneusement peinte à la main, afin que chaque paire soit unique et irremplaçable. Vendu entre 25000 et 35000 pesos (environ entre 250 $ et 350 $ CAD), la vente de chaussure a permis à Converse de verser plus de 40000 $ à l’organisme.
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Greenwashing. Quand le vert n’est pas blanc.
Regardez autour de vous et vous constaterez que le vert est hyper tendance. Être un écocitoyen, aujourd’hui est très bien vu, mais être une entreprise verte est devenu un incontournable. Les magazines de masse y vont de leurs ABC Écolo, les revues du monde des affaires y vont de leurs cahiers spéciaux comment devenir vert. Tout le monde veut être vert. Et ce, même si l’on n’a pas nécessairement la fibre écologique. Le terme « greenwashing » est la contraction de deux mots : « green » (vert) et « brainwashing » (lavage de cerveau) et signifie beaucoup plus un terme marketing qu’une école de pensée. Le « greenwashing » représente une entreprise qui investit avant tout, et beaucoup plus, dans des communications pour dire qu’il est vert que de poser des gestes concrets pour l’environnement. Assez fréquent au Québec, selon François Cardinal, dans son livre « Le mythe du Québec vert » où l’on apprend que cette verte image qu’ont les Québécois d’eux-mêmes n’est, en réalité, qu’un mensonge. Passer pour vert ça peut aller jusqu’à un certain point, mais il faut être conséquent de ses actes. Je répète souvent que les communications d’une entreprise doivent absolument refléter ses valeurs sinon celle-ci se met en danger. Un danger à long terme sur son image. Car les clients qui partagent ces valeurs, et à qui une compagnie fait croire qu’elles font partie de son ADN, verront la supercherie d’un oeil plutôt sévère. En publicité, on peut toujours embellir, améliorer une entreprise ou un service, mais il est très dangereux de la décrire comme elle ne l’est pas. Surtout si c’est pour suivre une tendance, sans y croire parce que c’est bien vu. Si vous êtes une très grosse corporation, il y des organismes comme Greenpeace qui se feront un plaisir de vous le rappeler. Ceux-ci sont assez sensibles aux abuseurs de valeurs environnementales, ils ont démasqué plus d’une entreprise qui clamait leur « green attitude ». Normalement Greenpeace ne choisit pas les pires, mais les plus connues; leurs interventions sur des compagnies comme Apple et tout récemment Dove démontrent bien que personne, même et surtout des lovemarks, n’est à l’abri de leurs brigades. Les deux compagnies « frauduleuses » ont dû émettre des communiqués afin de minimiser les « vérités » émises par Greenpeace et de proposer des actions directes afin de montrer patte blanche. On s’entend pour dire que le mal est fait et que de ramer à contre-courant ne fait pas avancer le bateau outre mesure. Bref, si l’on est vert tant mieux, si l’on est vert qu’en surface: gare aux bleus qui pourraient vous faire tomber dans le… rouge!
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Les couleurs de l’automne.
Je sais que c’est un peu déprimant comme titre avec l’hiver qui n’en finit plus, mais je voulais parler des tendances que Pantone veut mettre de l’avant cet automne. Ceux pour qui Pantone ne veut rien dire, disons que cette compagnie est la norme en terme de couleur au niveau de la chaîne de production graphique, et tout autant en mode qu’en design d’intérieur. Chaque année et chaque saison, Pantone fixe ce qui sera à la mode ou pas en se fiant aux tendances du marché. Pour l’automne 08, nous parlons de teintes de bleus, verts et mauves très froids, suivis d’une variation de rouge, orange et jaune. Selon le Pantone Color Institute, l’automne a toujours été synonyme de couleur légère, mais cette saison, on verra des teintes plus claires avec des nuances un peu plus criardes. Les teintes usuelles automnales comme le brun et le gris seront encore présentes cette année, mais les stars de la saison seront vraiment le bleu et le mauve. Quand on regarde de plus près ce spectre de couleur, on se dit que cela a un air de déjà vu. Et l’on n’a pas tort. J’aimerais bien voir, sur une période de vingt-cinq ans, toutes les tendances que la mode a prises. Cet arc-en-ciel aurait autant de variantes… que de constances. Si je regarde les productions imprimées que je faisais au début des années 90, les couleurs que j’utilisais se rapprocheraient définitivement des tendances d’aujourd’hui. Comme la mode, le graphisme se base sur les tendances qui l’entourent. On est toujours surpris de revoir des teintes revenir à la mode, mais encore plus de les voir changer par rapport à nos perceptions: comment une couleur comme le brun, jadis considéré drabe et réservé aux plus vieux, aujourd’hui se mélange au rose pour devenir très tendance et prisé par les plus jeunes? Les modes sont faites pour être suivies et… transgressées. Si l’on veut que notre message reste, on s’accorde une chance en jouant le conservatisme. Si au contraire on veut être dans le coup, il est primordial de suivre le rythme et les tendances. Si on veut être à l’avant-garde, on risque plus en tentant de deviner le prochain buzz. Ce qu’il faut comprendre c’est qu’avec les couleurs, même si cela demeure une question de goût, l’industrie de la mode et des communications tracent des sillons dans lesquels il faut savoir naviguer.
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L’habit ne fait plus le moine.
Les temps changent. Les vêtements aussi. Plus encore que les goûts, c’est la signification du code vestimentaire qui est complètement bouleversée. Jadis, «faire des affaires» signifiait immédiatement porter le costume. Complet-cravate était le mot d’ordre. Le code. Certaines sphères d’activités étaient plus touchées que d’autres: milieu financier, conseil, etc. mais c’était quand même répandu dans tout le milieu des affaires. Cette standardisation avait pour but de démontrer, mais surtout d’assurer, une confiance envers son interlocuteur. Le message disait «je porte ce que je représente». Depuis quelques années, ce code a changé. Je ne veux pas parler d’évolution puisque cela serait discréditer la valeur que certaines personnes donnent encore à cette façon de se vêtir, mais il faut admettre que notre vision est maintenant différente. Observez autour de vous, lors de votre prochain dîner d’affaires, et voyez comment le complet-cravate est en minorité. Observez comment les gens sont maintenant vêtus. Observez comment par rapport à ce constat si vous ou les autres personnes ont une opinion différente par rapport à ce fait. Moi, je ne pense pas. Le code est maintenant plus vague, moins défini. On voit de plus en plus d’importants dirigeants d’entreprise porter des vêtements plus décontractés. Si auparavant on jugeait plus facilement les gens qui sortaient du code, aujourd’hui la norme est beaucoup moins standard. Ce que je trouve drôle dans ce genre de langage non-verbal qu’est l’habillement c’est qu’il pouvait s’avérer être percu différement selon qu’on entre dans la norme ou pas. Comme je n’ai jamais porté le costume, un client m’avait déjà fait remarquer que cela le rassurait (!), qu’au contraire si j’en avais porté un, j’aurais démontré un manque de créativité (!). Comme si un banquier en t-shirt était autant incompétent qu’un designer en complet. Au lieu de se noyer dans la masse, un désir de sortir de celle-ci est maintenant palpable. Au lieu de se joindre à un groupe, on s’individualise même si nous suivons les modes. Nous sommes désormais, et de plus en plus, ce nous portons.
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Casseurs de pub.
J’aime bien les créatifs de l’organisme Adbusters même si je ne partage pas toutes leurs opinions. Ils sont un peu trop extrémistes à mon goût: je pense que la vérité se trouve, plus souvent qu’autrement, au centre. Je dis que je les aime bien parce que je trouve que leur façon de combattre avec férocité l’injustice sociale, la société de consommation et les marques populaires comme Mc Donald’s, Starbuck et Wal-Mart est toujours fait avec intelligence et goût. Je me répète, mais on peut ne pas être d’accord avec une telle idéologie et être quand même en mesure de reconnaître que les arguments proposés tiennent la route. Véritable mouvement de contre-culture, Adbusters a été créé à Vancouver au début des années 90 par deux ex-conseillers en marketing (!), au début sous forme d’un magazine (toujours publié d’ailleurs) et très rapidement par des activités de revendication diverses. Ils se sont fait connaître rapidement grâce à leurs satires de publicités (voir les 2 exemples) où, en bricolant les annonceurs phares de l’industrie comme Calvin Klein, Marlboro, ils réussissaient à passer un message différent, dénonçant par le fait même le message original. Le mouvement a toujours pris pour cible les grosses corporations qui tentent, selon lui, de créer une société homogène dépendante de ses produits. On lui doit d’ailleurs les activités telles Buy Nothing Day (Journée sans achat) et TV TurnOff Week (La semaine sans télé), plus connues au Canada anglais. Comme le magazine n’a jamais eu de traduction en français, le mouvement n’a pas eu une grande visibilité au Québec. Pourtant, en France, Les Casseurs de Pub (traduction littérale de Adbusters) ont pris un essor important : on leur doit quelques coups d’éclat tels des graffitis sur les pubs du métro de Paris où, en une nuit, chaque message avait été changé. Je vous parle de ça parce que je trouve que ces organismes sont importants pour une société comme la nôtre. Il faut les comparer à un chien de garde comme Protégez-vous qui fixe la ligne jusqu’où on a le droit d’aller dans le discours publicitaire. Non pas comme une censure: je suis contre la censure de toute sorte; mais plutôt comme des balises de sécurité. Un avertissement qu’on ne peut pas dire n’importe quoi sur n’importe qui en pub. Je pense qu’en faisant de la pub intelligente, on respecte un peu plus notre clientèle cible. L’argument « parlez en bien, parlez en mal » tient d’une façon rétrograde de communiquer : comme si, le fait d’entendre uniquement parler de quelqu’un nous le faisait aimer instantanément. Je pense que les consommateurs d’aujourd’hui sont plus avertis, plus renseignés qu’auparavant et qu’ils se laissent de moins en moins impressionner par les discours creux. Tant mieux. Parce que de cette façon, cela nous laisse encore plus de latitude afin de créer des communications beaucoup plus éclairées, intelligentes et sensibles, encore plus près des valeurs partagées par les gens.
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Si tu me ping*, je te pogne…
Quel jeu de mots pour commencer la semaine… (Gilles Latulippe, sort de ce corps!!!!). Quand j’ai commencé ce blogue, j’ai tout de suite pensé y mettre un logiciel de statistiques, pour vérifier si j’étais lu, par qui et quand… J’ai commencé à analyser mes « hits » et je suis assez content des résultats. J’ai des lecteurs assidus qui viennent d’un peu partout: de mes clients, de mes « futurs (!!!) » clients, des amis, des fournisseurs… et des concurrents! Je dirais même que la dernière catégorie est l’une des plus fidèles: ils lisent tout et un a même téléchargé des images. Je dois dire que je suis assez flatté. Ça me fait sourire même si, en même temps, les oreilles me bourdonnent. Mais ce n’est pas le but de mon article. Ce que je cherche à démontrer dans ce texte, c’est qu’avoir un site internet n’est surtout pas une fin en soi. Savoir d’où proviennent les visiteurs de votre site web, qu’est-ce que les gens consultent sur celui-ci, à quelle fréquence ils le font, quelles sont les sections non visitées sont des points pertinents, aussi importants que le contenu lui-même. C’est bien beau de produire de super sites internet, mais s’ils ne sont pas visités, à quoi ça sert? Il y a quelques années, il fallait absolument avoir sa place sur le net mais maintenant, ce n’est pas suffisant: il faut que ça serve à autre chose que de diffuser ses coordonnées. En plus, j’avoue qu’il y a quelque chose d’assez plaisant de savoir « qui fait quoi, où » sur son site… Imaginez, un journaliste capable de savoir combien de gens ont lu son article dans le journal (quoique de plus en plus possible avec les versions web des quotidiens). Imaginez une station de télé capable de vérifier que les gens zappent à un moment précis durant une émission. Dis-moi comment tu visites mon site et je te dirai comment je vais l’améliorer!
*Ping : Ping est le nom d’une commande informatique (développée par Mike Muuss) permettant d’envoyer une requête ICMP ‘Echo’ d’une machine à une autre machine. Si la machine ne répond pas, il se peut que l’on ne puisse pas communiquer avec elle. L’analogie avec le ping-pong est que cette commande envoie une trame (le Ping) et attend son retour (le Pong). Selon la réponse on connaît l’état de la machine distante. Cette commande réseau de base permet d’obtenir des informations et en particulier le temps de réponse de la machine à travers le réseau et aussi quel est l’état de la connexion avec cette machine (renvoi code d’erreur correspondant). Définition de wikipedia.