Greenwashing. Quand le vert n’est pas blanc.

Regardez autour de vous et vous constaterez que le vert est hyper tendance. Être un écocitoyen, aujourd’hui est très bien vu, mais être une entreprise verte est devenu un incontournable. Les magazines de masse y vont de leurs ABC Écolo, les revues du monde des affaires y vont de leurs cahiers spéciaux comment devenir vert. Tout le monde veut être vert. Et ce, même si l’on n’a pas nécessairement la fibre écologique. Le terme « greenwashing » est la contraction de deux mots : « green » (vert) et « brainwashing » (lavage de cerveau) et signifie beaucoup plus un terme marketing qu’une école de pensée. Le « greenwashing » représente une entreprise qui investit avant tout, et beaucoup plus, dans des communications pour dire qu’il est vert que de poser des gestes concrets pour l’environnement. Assez fréquent au Québec, selon François Cardinal, dans son livre « Le mythe du Québec vert » où l’on apprend que cette verte image qu’ont les Québécois d’eux-mêmes n’est, en réalité, qu’un mensonge. Passer pour vert ça peut aller jusqu’à un certain point, mais il faut être conséquent de ses actes. Je répète souvent que les communications d’une entreprise doivent absolument refléter ses valeurs sinon celle-ci se met en danger. Un danger à long terme sur son image. Car les clients qui partagent ces valeurs, et à qui une compagnie fait croire qu’elles font partie de son ADN, verront la supercherie d’un oeil plutôt sévère. En publicité, on peut toujours embellir, améliorer une entreprise ou un service, mais il est très dangereux de la décrire comme elle ne l’est pas. Surtout si c’est pour suivre une tendance, sans y croire parce que c’est bien vu. Si vous êtes une très grosse corporation, il y des organismes comme Greenpeace qui se feront un plaisir de vous le rappeler. Ceux-ci sont assez sensibles aux abuseurs de valeurs environnementales, ils ont démasqué plus d’une entreprise qui clamait leur « green attitude ». Normalement Greenpeace ne choisit pas les pires, mais les plus connues; leurs interventions sur des compagnies comme Apple et tout récemment Dove démontrent bien que personne, même et surtout des lovemarks, n’est à l’abri de leurs brigades. Les deux compagnies « frauduleuses » ont dû émettre des communiqués afin de minimiser les « vérités » émises par Greenpeace et de proposer des actions directes afin de montrer patte blanche. On s’entend pour dire que le mal est fait et que de ramer à contre-courant ne fait pas avancer le bateau outre mesure. Bref, si l’on est vert tant mieux, si l’on est vert qu’en surface: gare aux bleus qui pourraient vous faire tomber dans le… rouge!

Celui qui marche dans les pas d’un autre ne laisse pas de trace.

Client: Je vous engage pour que vous me fassiez quelque chose de différent! Je suis différent et je veux que cela se reflète dans mes communications.
Agence: Super! Je comprends très bien le mandat et, honnètement, c’est votre seule planche de salut vous différencier dans un marché aussi compétitif!
Client: Voilà. Nous sommes sur la même longueur d’onde.
Agence: Oui. Voici donc notre proposition pour vous démarquer…. Avec ce concept, aucun doute, vous ne passerez pas inaperçu, et laisserez vos compétiteurs dans la brume.
Client:
Agence: Vous ne dites rien, cela ne vous plaît pas?
Client: Ce n’est pas exactement comme ça que mes compétiteurs se présentent…
Agence: C’était bien le mandat, n’est-ce pas? Vous différencier de la concurrence et réellement exprimer vos valeurs?
Client: Oui, mais c’est vraiment trop différent des autres…
Agence: Trop différent? Je ne vous suis pas…
Client: Mes compétiteurs ne s’annoncent pas comme ça… il ya sûrement une raison.
Agence: Ils n’y ont peut-être pas pensé…
Client: …ou ce n’est pas comme ça qu’il faut s’annoncer…
Agence: Pourquoi, « leur » façon est-elle « la » norme?
Client: Parce que s’ils font plus de chiffres d’affaires que nous, c’est qu’ils ont raison.
Agence: Ça ne serait pas plutôt qu’ils aient réussi à donner le pas… à assumer leur rôle de leader dans le marché… et surtout qu’ils n’ont pas suivi les autres?
Client: Peut-être. Mais c’est beaucoup plus rassurant de suivre la parade. Je veux bien être différent, tout en restant… pareil.
Agence: … et de laisser croire à vos clients que vous êtes comme les autres, qu’ils n’ont finalement aucun avantage à vous choisir par rapport au leader du marché. Vous souvenez-vous de ce que nos parents nous disaient à propos de la mauvaise influence des amis: « s’ils sautent à l’eau, vas-tu les suivre? »…
Client: PLOUTCH!
Agence: Votre plongeon était vraiment original : vous aviez raison, vous étiez vraiment différent. Dommage que vos clients ne l’aient jamais su…

Des mots sans image.

Difficile de rester insensible à ce qui arrive aux gens qui travaillaient au réseau de télévision TQS. Tout spécialement ceux du Saguenay-Lac-Saint-Jean. C’est d’autant plus dramatique ici puisque le réseau était très impliqué dans son milieu. C’est une perte énorme pour la région. Et une perte pour tous ces gens. Des gens avec des métiers peu évidents à retrouver ici. Des gens avec des familles. Des vies bouleversées. J’y compte plusieurs chums, des gens avec qui j’ai fait des projets, des gens que j’ai côtoyé. Je sais que les mots ne servent à rien dans ce genre de situation. Je joins toutefois ma voix à toute une province et vous souhaite de passer au travers de cette épreuve le plus sereinement possible. Lachez-pas. On est avec vous.

iPod extrême.

On trouve de tout sur Internet. Du bon, du mauvais. C’est devenu pour la plupart des gens, LA source d’information. Plus particulièrement au niveau technologique, on peut y trouver références, manuels d’utilisation ou de dépannage de tous les gadgets qui nous entourent. Pas besoin de vous dire que quand mon iPod s’est retrouvé complètement gelé dans mon auto à -1000 C° pendant l’hiver, c’est sur le net que j’ai cherché une solution. J’ai tout de suite atterri sur le site de Apple, ils ont justement créé une procédure d’urgence pour réveiller un iPod récalcitrant, les cinq R: réinitialiser, réessayer, redémarrer, réinstaller et restaurer. Malgré ma bonne volonté, après avoir effectué toutes ces techniques j’étais toujours devant mon iPod cliniquement mort. Tristesse. Moi qui voulais qu’il survive jusqu’à l’arrivée de l’iPhone au Canada (oui, je sais que c’est possible d’en posséder un ici, mais je n’ai pas le goût de faire jouer dans l’appareil pour qu’il fonctionne, je préfère l’iPhone intégral non modifié). Je suis retourné sur web à la recherche d’un cas comme le mien, à la recherche d’une façon de ressusciter mon mini juke-box personnel. Et j’ai trouvé. Quand je vous disais que l’on trouve tout. Un mec comme moi avec le même genre d’histoire par rapport à son iPod, décrivait comment il avait réussi à remettre en vie ce qui semblait pourtant mort à jamais. Le hic dans son histoire, c’est que sa manoeuvre de remise en ordre était, disons, très particulière. Il expliquait qu’un choc assez abrupt pouvait réveiller le machin. Ouin. Un choc brutal. Sur une bébelle de 300$. En fait, il parlait sérieusement de laisser tomber l’appareil sur le sol afin de provoquer un choc et permettre une reconnexion. Sa conclusion reposait même sur les aventures que d’autres personnes avaient vécues. Après vérification sur d’autres sites, la même histoire se retrouvait… OK. Je sais. Je suis sur Internet et un parfait inconnu me décrit comment si je laisse tomber mon iPod sur son séant, il peut retrouver la parole. Je sais que cette théorie ne repose en fait sur rien. Rien. Mais je n’ai justement rien à perdre. Mon iPod ne fonctionne pas. Ma décision est prise, je l’essaie. Je relie la procédure, m’installe sur un tapis, je veux bien le laisser tomber, mais pas le briser (!). Premier essai, 2 pieds. 24 pouces. Je ferme les yeux et ouvre la main. Boum. Je regarde mon iPod. Toujours mort. Quel con. Mais bon, peut-il être plus mort que mort? Deuxième tentative. Une grande respiration. 3 pieds. 36 pouces du sol. J’ai le vertige. Je lâche prise. BOUM. Je suis fier de mon coup. C’est un super choc ça. Moi aussi, un miracle m’arrivera. Ca sera les Pâques de mon iPod. Le retour. Je le ramasse. Rien. No life. Dead. OK. Je sais. Je suis vraiment un idiot. J’ai balancé mon iPod parce qu’un plus idiot que moi a écrit n’importe quoi et m’a demandé de le faire. Une chance qu’il ne m’a pas demandé de sauter avec l’appareil, je l’aurais sûrement fait. Là, je n’ai vraiment plus rien à perdre. À part la raison. J’entreprends une ultime tentative. Ça passe ou ça casse (!). Je le monte plus haut que ma tête, à bout de bras. Je double mon deuxième essai. Je suis à 7 pieds. 84 pouces. J’ai de la peine à distinguer mon iPod au travers des nuages. L’air se fait rare à une telle hauteur. Je suis prêt. Je lâche! Le iPod file. La vitesse est vertigineuse. La friction de l’appareil émet un son strident. Sûrement le choc du contact de l’atmosphère terrestre. Ça sent le soufre. Impact dans 30, 29, 28… j’ai le souffle court. La secousse sera terrible! 10, 9, 8… BOOOOOOUUUUMMMMMMM! Mon iPod est sur le dos. Sur le tapis. Je m’approche. Il est en un seul morceau. Pas cassé. En une seule et unique pièce. J’entends un son. Non. C’est plus qu’un simple son. J’entends la vie. C’est bien mon iPod qui ronronne. Alléluia! Miracle. Je presse la roulette centrale, la pomme apparaît. Son coeur (de pomme) bat! Il est vivant! De retour! Ressuscité! Je suis un Dieu. J’ai redonné la vie! Le Sage avait raison. Comment avais-je pu douter de sa parole. Le Net est grand. Il est Pure Vérité. Dorénavant je serai obligé de croire tout ce qui sera écrit sur la Toile. Mon iPod est revenu. C’est la preuve….

P.S. Ceci est une histoire vraie. Cette manoeuvre est délicate et ne peut convenir à tout le monde. Éviter de le faire si vous n’êtes pas un professionnel. Et surtout si votre garantie n’est pas échue…

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Dans les typos les meilleurs graphistes.

J’ai toujours dit que l’on reconnaissait les bons graphistes par l’usage qu’ils font de la typographie. Bien au delà des formes et des couleurs, les notions de bases dans ce domaine particulier de notre métier doivent être, dans un premier temps, acquises et ensuite maîtrisées. Le problème est que beaucoup de graphistes sont des autodidactes sans formation et que cette partie du métier leur échappe. Attention, je ne dis pas qu’ils sont mauvais pour autant, je dis simplement que dans certains cas, leurs lacunes typographiques sont apparentes. D’autant plus que depuis l’avenement des ordinateurs (hé oui, il se faisait du graphisme avant le mac !), l’on se fie uniquement sur ses appareils pour calibrer ses textes. Pire encore, on torture des caractères pour arriver à ses fins. Il n’y a rien de pire, selon moi, qu’une police de caractère étirée ou condensée avec un logiciel de mise en page. La polices ont été créées avec une graisse et une chasse bien à elles, si on en veut une plus condensée, on regarde si la famille en contient une, sinon on change de famille: mais de grâce, n’écrasez pas le caractère! J’ai eu la chance de côtoyer des sommités comme professeurs, de vrais typographes, du temps où c’était encore un métier. Du temps où des familles complètes étaient dessinées à la main. J’ai des amis graphistes qui gagnent leurs vies à créer des polices. C’est pour moi, un mélange de sciences et d’art, d’architecture et d’ingénierie. Alors quand on étire une lettre jusqu’à ne plus la reconnaître, qu’on la dénature c’est pour moi l’équivalent de manger du foie gras avec du ketchup. Gaspiller. Je ne cherche à mouler les graphistes et restreindre leur créativité. La digression des règles provoque souvent des créations intéressantes. Le parallèle avec la cuisine est d’ailleurs excellent; avant d’improviser une recette, un bon chef sait comment cela se passe et maîtrise ses techniques. Il existe une multitude de références sur la typographie sur internet, il existe des livres, il n’est jamais trop tard pour apprendre et surtout comprendre comment cela se passe au delà du clavier.

L’habit ne fait plus le moine.

Les temps changent. Les vêtements aussi. Plus encore que les goûts, c’est la signification du code vestimentaire qui est complètement bouleversée. Jadis, «faire des affaires» signifiait immédiatement porter le costume. Complet-cravate était le mot d’ordre. Le code. Certaines sphères d’activités étaient plus touchées que d’autres: milieu financier, conseil, etc. mais c’était quand même répandu dans tout le milieu des affaires. Cette standardisation avait pour but de démontrer, mais surtout d’assurer, une confiance envers son interlocuteur. Le message disait «je porte ce que je représente». Depuis quelques années, ce code a changé. Je ne veux pas parler d’évolution puisque cela serait discréditer la valeur que certaines personnes donnent encore à cette façon de se vêtir, mais il faut admettre que notre vision est maintenant différente. Observez autour de vous, lors de votre prochain dîner d’affaires, et voyez comment le complet-cravate est en minorité. Observez comment les gens sont maintenant vêtus. Observez comment par rapport à ce constat si vous ou les autres personnes ont une opinion différente par rapport à ce fait. Moi, je ne pense pas. Le code est maintenant plus vague, moins défini. On voit de plus en plus d’importants dirigeants d’entreprise porter des vêtements plus décontractés. Si auparavant on jugeait plus facilement les gens qui sortaient du code, aujourd’hui la norme est beaucoup moins standard. Ce que je trouve drôle dans ce genre de langage non-verbal qu’est l’habillement c’est qu’il pouvait s’avérer être percu différement selon qu’on entre dans la norme ou pas. Comme je n’ai jamais porté le costume, un client m’avait déjà fait remarquer que cela le rassurait (!), qu’au contraire si j’en avais porté un, j’aurais démontré un manque de créativité (!). Comme si un banquier en t-shirt était autant incompétent qu’un designer en complet. Au lieu de se noyer dans la masse, un désir de sortir de celle-ci est maintenant palpable. Au lieu de se joindre à un groupe, on s’individualise même si nous suivons les modes. Nous sommes désormais, et de plus en plus, ce nous portons.

Nostalgie quand tu me tiens.

Comme beaucoup d’entre vous, je suis sur Facebook où se mélangent amis présents, d’antan et connaissances. Je suis membre de plusieurs groupes dont un qui date de mes belles années universitaires, le Thunderdome. Bar mythique des années 80, le Thunderdome était pour l’ouest de Montréal, ce qu’était les Foufounes Électriques pour l’est de l’Île. Bar punk, alternatif, goth, toutes ces appellations pouvaient y être accolées sauf celles de banale et conforme. Je connaissais bien la faune qui visitait le bar puisque non seulement le propriétaire était un gars d’Alma, mais le gérant ainsi que d’autres membres du personnel venaient du Saguenay, comme moi. C’est sûrement ce qui m’a aidé, à l’époque comme étudiant, d’y faire mes premières frasques en graphisme. Je dis frasques parce qu’en 1985, j’avais à peine 20 ans et, au milieu de mes études universitaires, je suis devenu le graphiste officiel du Thunderdome. C’était génial de voir mes posters envahir les poteaux de téléphone, les murs en construction ainsi que mes tracts coincés sous les essuie-glaces des voitures. C’était l’époque du graphisme sauvage, marginal et irrévérencieux, digne des années noires du milieu punk de l’époque. C’était le début du Mac, l’usage massif des photocopieuses et du collage. J’en avais des souvenirs assez vagues jusqu’à ce que quelqu’un sur Facebook décide de publier tous les artefacts qu’elle avait conservés de cette époque. Je n’en revenais pas qu’elle ait conservé ces tracts depuis plus de 20 ans mais qu’en plus, elle les publie… Internet me surprendra toujours. Redécouvrir ces pièces fut pour moi un grand plaisir. Je vous épargne les non publiables (lire: politically incorrect)…. La suite, si vous êtes membre, dans le groupe Thunderdome sur Facebook!

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Quand le graphiste gribouille….

peinture1.jpgJ’avoue que j’aimerais me mettre un jour à la peinture. Un jour… car pour l’instant j’ai beaucoup de difficulté à me motiver. Peut-être que peindre est trop près de ce que je fais tous les jours, créativement parlant. Il me semble qu’un loisir doit être une activité opposée à ce que tu fais dans la vie sinon tu ne peux le qualifier de ce nom. Comme la lecture. J’adore lire sur la pub, le graphisme, les communications, mais je dois avouer prendre plus mon pied quand je dévore un bon roman, surtout si celui-ci se passe à mille lieues de mon quotidien. J’imagine que c’est la même chose que vivent les autres professionnels : un cook qui arrive chez lui n’a assurément pas le goût de cuisiner (j’imagine même que la phrase « qu’est-ce qu’on mange ce soir? » doit être encore pire à entendre pour lui que que pour nous!)… Donc un jour, que j’espère pas trop lointain, si je me botte le *** et me motive à brosser quelques tableaux, je vous promets de poster mes oeuvres (!) ici. En attendant, celle-ci a été réalisée en 2002 et s’appelle « Pirate », on repassera pour l’originalité du titre, mais bon, qui a dit que le titre d’une peinture devait être plus complexe que l’oeuvre en tant que telle?

Si tu me ping*, je te pogne…

tm_web.jpgQuel jeu de mots pour commencer la semaine… (Gilles Latulippe, sort de ce corps!!!!). Quand j’ai commencé ce blogue, j’ai tout de suite pensé y mettre un logiciel de statistiques, pour vérifier si j’étais lu, par qui et quand… J’ai commencé à analyser mes « hits » et je suis assez content des résultats. J’ai des lecteurs assidus qui viennent d’un peu partout: de mes clients, de mes « futurs (!!!) » clients, des amis, des fournisseurs… et des concurrents! Je dirais même que la dernière catégorie est l’une des plus fidèles: ils lisent tout et un a même téléchargé des images. Je dois dire que je suis assez flatté. Ça me fait sourire même si, en même temps, les oreilles me bourdonnent. Mais ce n’est pas le but de mon article. Ce que je cherche à démontrer dans ce texte, c’est qu’avoir un site internet n’est surtout pas une fin en soi. Savoir d’où proviennent les visiteurs de votre site web, qu’est-ce que les gens consultent sur celui-ci, à quelle fréquence ils le font, quelles sont les sections non visitées sont des points pertinents, aussi importants que le contenu lui-même. C’est bien beau de produire de super sites internet, mais s’ils ne sont pas visités, à quoi ça sert? Il y a quelques années, il fallait absolument avoir sa place sur le net mais maintenant, ce n’est pas suffisant: il faut que ça serve à autre chose que de diffuser ses coordonnées. En plus, j’avoue qu’il y a quelque chose d’assez plaisant de savoir « qui fait quoi, où » sur son site… Imaginez, un journaliste capable de savoir combien de gens ont lu son article dans le journal (quoique de plus en plus possible avec les versions web des quotidiens). Imaginez une station de télé capable de vérifier que les gens zappent à un moment précis durant une émission. Dis-moi comment tu visites mon site et je te dirai comment je vais l’améliorer!
*Ping : Ping est le nom d’une commande informatique (développée par Mike Muuss) permettant d’envoyer une requête ICMP ‘Echo’ d’une machine à une autre machine. Si la machine ne répond pas, il se peut que l’on ne puisse pas communiquer avec elle. L’analogie avec le ping-pong est que cette commande envoie une trame (le Ping) et attend son retour (le Pong). Selon la réponse on connaît l’état de la machine distante. Cette commande réseau de base permet d’obtenir des informations et en particulier le temps de réponse de la machine à travers le réseau et aussi quel est l’état de la connexion avec cette machine (renvoi code d’erreur correspondant). Définition de wikipedia.

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