Je connais mon alphabet…
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Je me sens un peu comme ça.
J’ai l’impression de travailler sur mille projets différents en même temps. J’ai la souris qui fait juste un rond. J’écris des textes sérieux, trouve des slogans rigolos, me préoccupe de l’environnement, encourage la consommation, aiguise mon crayon, enlève des pixels, retouche des photos et n’arrive pas à me décider sur quelle typo m’arrêter. Mes clients sont industriels, touristiques, entrepreneurs, créateurs, corporatifs ou à but non lucratif, mais sont surtout patients. Je suis papier-ciseau-pixel. Je griffonne des pages et des pages dont je ne me sers jamais. Mon cahier spiral m’inspire à l’emplir à l’infini. J’esquisse plus vite que mon ombre. Je suis le Lucky Luke de la pub. Je suis à 100 à l’heure (en km pas en $). Je me refuse plus de concepts que mes clients. Je suis plus dur que mes clients. En fait, je ne voudrais jamais m’avoir comme client. Je suis comme la fresque que ces artistes peignent : chaque coup de pinceau semble être donné au hasard, mais relève plutôt d’une mise en scène précise dont le dénouement nous sera dévoilé qu’uniquement à la fin. Il est minuit trente. Il serait peut-être le temps d’aller me coucher.
Petit rajout du lendemain: Si vous avez été autant impressionné que moi du travail de ces artistes, je vous invite à écouter le « making of » du vidéo. Je suis toujours aussi fasciné de voir à quel point la créativité des gens les pousse à se réinventer.
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Un vote, un café. Bon deal.
Jamais élection américaine n’aura été si couverte médiatiquement parlant. Tout le monde a les yeux tournés sur la plus grande puissance mondiale. On a eu droit à des bijoux de pubs et d’une utilisation intelligente des médias sociaux (blog, facebook, etc.) de la part du clan Obama. En espérant que ce soit suffisant. C’est du moins ce que veut Starbucks avec ce message simple et efficace. Jolie publicité typographique aux couleurs et design du célèbre café. Croisons nos doigts.
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Obama, yeah!
Difficile de ne pas faire une comparaison avec la campagne sans saveur que viennent de nous servir nos politiciens canadiens.
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Une pof de nostalgie.
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Honnêteté électorale.
Je sais que les deux mots ne vont pas très bien ensemble, je ne suis pas le seul: clin d’oeil publicitaire d’une boutique de vélo en ce temps de campagne électorale.
(Traduction : Ils vous disent n’importe quoi pour gagner votre vote. Nous, nous voulons seulement votre argent.)
© La photo, prise sur Flickr, appartient à blakemasters.
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Design en boîte.
Rien de trop sérieux pour commencer la semaine. Voici un petit post qui, à lui seul, réussit à entrer dans quatre de mes catégories (design, coup de coeur!, bouffe… et musique!) : ce n’est pas rien! Imaginez un Asiatique passionné de musique doté d’un talent culinaire et graphique certain qui se prépare un petit lunch le midi. Pas question ici du simple sandwich au jambon vous vous en serez douté… mais d’un plat qui reproduit les pochettes des ses albums préférés (heu, c’est ce que j’ai pu comprendre en visitant son site). Cliquez sur les images pour les voir plus grand et visitez le site de ce mélomane-designer-épicurien (mmm, ce me rappelle quelqu’un ça…)
P.S. Un rappel que l’événement Saguenay en Bouffe se tiendra du 16 au 26 octobre dans plein de restaurants de Saguenay. Pour vous y retrouver dans les menus, visitez le site de l’évènement. Non, le design n’est pas de moi, mais de GVM. Bonne bouffe!
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Pause pub.
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Dix millions, ça peut changer le monde?
C’est le grand pari que prend Google pour son 10e anniversaire avec le lancement du Projet 10 100, un concours visant à récolter des idées pour mettre sur pied des projets pouvant venir en aide au plus grand nombre de personnes. « Jamais au cours de l’Histoire autant de personnes n’ont détenu autant d’informations, n’ont eu autant d’outils à leur disposition ni autant de moyens pour donner vie aux bonnes idées. (…) Des études ont récemment montré qu’outre un niveau de vie acceptable, la seule chose qui rend les gens heureux est d’aider les autres. (…) Si vous avez une idée qui, selon vous, est susceptible d’aider quelqu’un, nous voulons la connaître. Nous sommes à la recherche d’idées pouvant venir en aide au plus grand nombre, quelle qu’elle soit, et nous nous engageons à financer leur lancement. Vous pouvez envoyer vos idées et participer au vote. Un comité consultatif se chargera de choisir les meilleures d’entre elles » nous révèle son site internet. Google fera une sélection de cent idées et demandera au public de retenir vingt demi-finalistes. Ensuite, un comité consultatif choisira cinq idées finales. L’entreprise s’engage à investir 10 millions de dollars US dans la mise en œuvre de ces projets et souhaite venir en aide au plus grand nombre. « L’argent peut donner un coup de pouce, mais le plus important, c’est l’idée elle-même. » Cela vous tente? Proposez votre idée par le biais de ce formulaire avant le 20 octobre en respectant l’une des catégories suivantes; communauté, opportunité, énergie, environnement, santé, éducation, logement. Et qui sait, comme Google, vous aussi, vous aiderez à changer le monde…
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I am a PC… sur MAC.
C’est le buzz des derniers jours sur internet. Après la déconfiture des publicités de Microsoft dans lesquelles jouaient Bill Gates et Jerry Seinfeld, voilà qu’une autre tuile (ou carreau, puisque l’on parle ici de Windows, pour les amateurs de jeux de mots douteux) vient de s’abattre sur le dos de la multimilliardaire corporation. Les deux premières publicités avaient été retirées des ondes pour leur inefficacité, mais surtout pour leur incompréhension vis-à-vis du public. Belle petite campagne dans laquelle Seinfeld aurait été payé 10 millions (rien de moins). Après ce revers gênant, Microsoft revient à la charge, de la même manière dont elle fait les affaires, en copiant outrageusement la campagne amorcée depuis des années par Apple : « I am a Mac, I am a PC ». Cette publicité met en vedette deux protagonistes (un utilisateur Mac et un PC) qui verbalisent sur plusieurs sujets, le Mac, très cool, se sortant de toutes ses difficultés facilement et le PC, plutôt niais, croulant sous les problèmes informatiques. Pas très subtil comme pub, mais plutôt efficace. Propre, facile à comprendre et esthétique. Un Mac quoi. Pour riposter après ses deux pubs dans le vide, Microsoft (ou son agence) a la merveilleuse idée de créer « I am a PC ». Une publicité qui revalorise l’utilisateur PC. C’est plutôt mal jouer. Se défendre en publicité est rarement une bonne idée. Crier au monde : « hey, je suis cool aussi, moi! » ne fait pas ben ben cool. Mais le buzz n’est pas là. Un futé a réussi à mettre en lumière que cette nouvelle publicité vantant les mérites d’un PC aurait été produite… sur un Mac. J’adore. Ce qu’on appelle avoir l’air vraiment doublement fou. Copier le thème de son concurrent, c’est déjà maladroit. Mais le faire avec les outils de celui-ci, c’est plutôt catastrophique. Imaginez un moment un fabricant automobile vantant les mérites de son nouveau bolide au volant de celui de son concurrent. Un producteur de yaourt qui tourne une publicité dans laquelle une personne goûte le yaourt de son concurrent en se délectant. Cool. Si je me réjouis autant, c’est que j’adore Apple, ce n’est plus un secret pour personne. Et je n’aime pas l’arrogance de Microsoft. Cette compagnie n’a jamais rien inventé : elle a construit son empire en copiant des concepts informatiques ou en acquérant, la plupart du temps hostilement, des concurrents beaucoup plus faibles qu’elle. Je ne suis pas trop surpris de ses dernières bourdes. On appelle cela le retour du balancier. Pour paraphraser une publicité célèbre de Mastercard: la notoriété, ça ne s’achète pas…