Voir différemment, c’est laisser sa trace.
Depuis 53 ans, Les Pneus R.Guay est synonyme de service et qualité. L’entreprise jonquiéroise doit sûrement sa solide réputation à sa gestion familiale: de père en fils (et fille), les Guay ont mis sur pied une organisation solide et professionnelle. J’avais déjà travaillé avec eux il ya une quinzaine d’années (du temps de Concept Communication). À l’époque, Errol Guay, en fier régionaliste, avait réussi à imposer la jeune agence de Chicoutimi que nous étions au groupe provincial Unipneu. Je me rappelle très bien du dossier puisque c’était le dernier que j’avais réalisé comme employé de Concept; peu de temps après, je quittais l’entreprise pour devenir partenaire dans une autre agence. Ce qui m’avait impressionné, à l’époque, c’était la complexité et toute la technologie qui gravitait autour du concept de pneu. Avant, ma connaissance se résumait à deux, trois marques ainsi que des deux types saisonniers : hiver et quatre saisons. Ayant bâti la boîte à outils graphique d’Unipneu, cette année-là, je compris toutes les subtilités et les technicalités que pouvaient contenir ces pneus. Je n’ai jamais plus acheté à l’aveuglette à la suite de ce cours en accéléré. Donc, après plusieurs années, voilà que nos routes se rejoignent (sans jeu de mots) avec un mandat de re-branding et remise à niveau de la raison sociale. Premièrement, une modernisation et une stabilisation de l’identité visuelle des Les Pneus R.Guay. Une typographie plus moderne, plus simple, tout en rondeur, ainsi qu’une intégration du R et Guay rendant le logo plus facile à travailler ainsi qu’une zone de protection beaucoup plus accrue permettant à l’identité de respirer dans ses communications. Deuxièmement, établissement d’un slogan définissant bien comment l’entreprise avait réussi, à travers toutes ces années, à persévérer et devenir un leader dans son domaine : Voir différemment, c’est laisser sa trace. Un slogan d’entreprise prend toute sa force quand il est parfaitement accroché à celle-ci, quand il est impensable de l’attribuer à une autre entreprise (si la phrase qui vous définit le mieux peut servir à une dizaine d’autres entreprises oeuvrant dans des sphères différentes, faudrait peut-être chercher plus loin…). Troisièmement, une normalisation au niveau de toutes les interventions publicitaires ainsi qu’une série de publicités (campagne panneau-bus, entre autres, mon exemple) démontrant la façon de voir de l’entreprise sont en route (encore un jeu de mots!). En passant, il serait le temps de planifier votre rendez-vous pour changer vos pneus… et vous savez qui contacter maintenant !
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Le nouveau catalogue Chlorophylle…est en ligne!
L’automne est à nos portes (certains diront qu’il est entré depuis juin…), c’est en plein le temps de présenter la nouvelle collection automne-hiver des vêtements Chlorophylle. Nouveauté cette année : la fin de l’imprimé. On en discutait depuis quelques mois déjà : on tenait un discours pro-environnemental depuis des années, on avait fait de gros efforts pour réduire à son minimum les cartons explicatifs accrochés aux vêtements, l’élimination des sacs de plastique jumelée à la création de sacs avec les rebus de tissus, sa participation (en tant que commanditaire) à la Mission Antarctique du Sedna IV de Jean Lemire ont tous été des gestes concrets, mais nous imprimions encore, à plus de 20 000 copies, deux catalogues par année. Même si on utilisait ce qui se faisait de mieux en papier recyclé, l’impression, le transport, les catalogues non distribués représentaient aux yeux de Chlorophylle un geste de non-sens vis-à-vis son discours. Comme dit mon bon ami Roger : « faut que les bottines suivent les babines ». Voilà qui est rectifié. Le catalogue automne 2008 marque le début d’un temps nouveau. En même temps, elle marque une nouvelle façon de faire : l’imprimé nous contraignait, question budget, à créer des catalogues contenant beaucoup d’informations, nous empêchait de créer des outils plus spécialisés plus prêts de certaines pièces de notre collection: par exemple, une documentation plus étoffée sur un vêtement très technique ayant beaucoup de caractéristiques à dévoiler. Voilà que s’ouvrent devant nous plein d’avenues. Au menu du nouveau catalogue: un design très manuel pour exprimer un travail, qu’il l’est tout autant! Celui de la création. On a tendance, à tort, d’oublier que Chlorophylle, une entreprise du Saguenay qui embauche plus de 75 personnes crée ces vêtements ici même. Des designers, des patronistes, des couturières, des aviseurs techniques, des graphistes, des gens de 20 ans à plus de 50 ans, des hommes et des femmes font partie de cette équipe multidisciplinaire. Le design du nouveau catalogue tenait à le rappeler. Fait par nous, parfait pour vous. Les informations, écrites à la main par-dessus les photos, mettent en évidence telle ou telle caractéristique du vêtement; rappelant, par le fait même, que leur création n’est pas uniquement une question d’esthétisme, mais bien que celui-ci doit être fonctionnel. Que Chlorophylle met tout autant d’effort et de technicités dans ses vêtements prêts-à-porter que dans ses collections spécialisées. Les photos du catalogue ont été prises en mars dernier, par André Kedl, à Québec et au Mont Sainte-Anne (elles ont fait l’objet d’un de mes articles). Visitez le site internet de Chlorophylle pour en savoir un peu plus sur leur dernière collection automne-hiver.
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Artiste, moi? Jamais! Vraiment? Ben, un peu… Quoique un peu plus… heuuu… beaucoup, finalement.
Étrange comme les choses changent dans une vie. Prenez par exemple l’image que j’ai de moi-même par rapport à ma profession. Quand j’ai débuté dans le métier, il y a une chose que je n’étais pas capable d’entendre à mon sujet : « haaa, vous êtes un artiste? », ou, « vous, les artistes… ». Je me débattais haut et fort. Je criais au monde entier que je n’étais pas un artiste! J’étais plus que ça. J’étais un communicateur. Un publicitaire. Un consultant. MAIS surtout pas un artiste. Parce que la notion d’artiste me semblait péjorative. Parce que, selon moi, un artiste n’en faisait qu’à sa tête, ne se basait que sur son pif, ne prenait aucune critique; bref, il manquait de professionnalisme. Pour moi, la différence était majeure entre un designer graphique et un artiste. Surtout vis-à-vis le client: l’artiste n’en avait pas : il avait des admirateurs ou des collectionneurs. Cela m’a pris presque 25 ans avant de réaliser que, finalement, je l’aime bien ce chapeau d’artiste dont l’on m’a coiffé. Que maintenant si un client me traite d’artiste, je trouve cela plutôt flatteur! Après des années de reniement me voilà serein devant l’évidence : ben oui, dans le fin fond, un graphiste c’est un artiste. Pas de la façon dont je le décrivais précédemment, mais plutôt comme un individu qui cherche à créer et briser les paradigmes qui nous entourent, qui cherche à réinventer; une personne dont la routine rend morose. Je pense que ce changement majeur de perception, par rapport à mon métier, vient en grande partie des observations que je fais des autres qui pratiquent le même métier que moi. Dans une certaine mesure, le métier de graphiste, designer graphique ou de communicateur a tellement changé depuis l’avènement des ordinateurs que la notion même du métier a changé. Auparavant, on était un dessinateur publicitaire. On devait avoir le talent de créer, de dessiner. Par la suite, il a fallu se mettre à conjuguer avec les nouvelles technologies. Qui dit technologie, dit production, dit série. Une certaine conformité s’est établie. On reconnaissait de plus en plus, dans le travail des graphistes, le logiciel qu’ils utilisaient afin de réaliser une production; on pouvait savoir la version du dit-logiciel par la façon d’utiliser certaines nouveautés rajoutées dans cette mouture. On dénote depuis quelques années un grand retour de l’illustration, des techniques manuelles, de créations se rapprochant plus des techniques mixtes de l’art que du graphisme par ordinateur. Peut-être parce que les « vrais » graphistes en ont marre d’être comparés aux spécialistes du copier-coller. Que les professionnels du métier veulent faire un pied de nez aux gens qui s’improvisent en leur disant : « OK, vous voulez jouer dans la cour des grands, suivez-nous! »; comme un skieur extrême qui amènerait un skieur du dimanche à une petite randonnée « free skiing » où la technique fait la différence. Un retour aux sources, quoi. Qu’on ne m’étiquette pas de traditionaliste : je ne me passerais plus jamais de mon mac même si j’aime bien encore griffoner et donner vie à une idée sur du papier. Finalement, il ne me manque que le chevalet, le béret et le foulard. Parce que moi, vous savez, je suis un artiste. Haa…? Et moi qui vous croyais graphiste… Vraiment? Ben, je le suis un peu… quoique un peu plus… heuuu… beaucoup, finalement. Comme les temps changent.
→ Le crayon à l’oeuvre: série d’auto-collants créé pour le fromage Tortillo. Fait entièrement à la main, oui oui, c’est pas beau ça?
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«Mais quand je roule à vélo…
… La tête dans les étoiles et dans le vide
Le vent est doux, j’hallucine…
Je roule à vélo
La nuit est claire
Le chemin désert
Je suis invincible,
Intouchable et immortel… »
C’est la chanson (de Daniel Bélanger) qui me venait en tête quand je roulais en vélo en fin de journée. Plein soleil, légère brise, conditions idéales. Je n’ai pas pu rouler à mon goût depuis le début de la saison; beaucoup de boulot, mauvaise température… et une bonne dose de mauvaise foi. Mais aujourd’hui c’était génial! Fixé sur mon Devinci, plus rien ne m’arrêtait. J’avais presque oublié le sentiment de liberté, la douleur des muscles, mais surtout le bien-être intérieur d’une sortie en vélo. Pierre Lavoie me disait qu’il règle la plupart de ses projets ou trouve toutes ses idées en faisant son entraînement. Je le crois. En parlant d’idées et de vélo, ce n’est pas une nouvelle récente, mais je m’en voulais de ne pas en avoir parlé auparavant : Devinci va construire les vélos libre-service de la Ville de Montréal. En effet, imitant plusieurs villes européennes, Montréal mettra à la disposition de ses citoyens, des vélos dans plus de 300 endroits différents. Le vélo a été conçu par notre plus célèbre designer, Michel Dallaire (celui-là même qui avait conçu le flambeau olympique en 1976) et c’est mon ami Félix Gauthier et toute son équipe qui se chargeront de construire les 2400 vélos. Si le coeur vous en dit, vous pouvez participer à un concours pour trouver un nom au service. Vous pouvez soumettre vos idées d’ici au 8 août 2008 sur le site www.trouvemonnom.ca. Le gagnant remportera un abonnement à vie à ce service. En espérant que ce projet fasse des petits…
** Pour les amateurs de vélos et surtout pour les gens Devinci, je sais que je n’ai pas choisi, pour illustrer mon article, un modèle de cette année, mais c’est le mien et je l’aime bien mon vélo, moi. En plus, c’est mon blog, je fais ce que je veux! Parlant de blog, allez lire celui que Daniel Bélanger tient pendant sa tournée, c’est bon… et nous fait patienter avant sa venue à l’Opéra en septembre…
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Nouvelle image pour Vida Flamenca.
Le flamenco est un art complexe, réunissant à la fois le chant, la danse et la musique. Avant tout inspiré de cultures gitanes d’Andalousie, le flamenco a réussi à passer les siècles et se moderniser. On n’a qu’à penser à des groupes musicaux comme Ojos de Brujo et Martires del Compas qui ont donné un second souffle à ce style musical et lancer ce que l’on peut appeler le neo flamenco. Tout près de nous, au Saguenay, le groupe Vida Flamenca a réussi en peu de temps à s’imposer comme un incontournable au niveau de la culture régionale. Il faut les avoir déjà vus en spectacle pour ressentir toute la passion et la fougue que la troupe dégage. En créant la toute nouvelle imagerie du groupe Vida Flamenca, j’ai voulu faire sentir le côté sensuel, dramatique de cet art. M’inspirant d’une des figures les plus connues de la danse flamenco, j’ai créé une image qui se veut à la fois classique et moderne. Les teintes de rouge et de noir étant très présentes dans leur univers: leurs costumes de scène, la couleur de leurs cheveux, le rouge à lèvres, la passion et le drame de leurs mises en scène. La gestuelle créée par le mouvement du V majuscule donne toute la grâce et la volupté au design. Je me suis permis d’insérer, plus haut, l’esquisse de départ de mon logo. Encore aujourd’hui, toutes mes premières esquisses sont faites à la main. Même si je suis un pro-mac, que je ne reviendrais jamais en arrière (au graphisme traditionnel); rien ne remplacera le feeling du crayon sur le papier, de sentir les formes et les masses, de rendre clair, en quelques lignes, des idées plutôt confuses. Que ce soit pour un logo, une publicité magazine ou même un scénario télé, le simple fait de griffonner et de mettre en images mes prémices me permet souvent d’expérimenter sans me soucier d’une précision quelconque. La différence majeure de créer dès le départ avec son ordinateur, c’est de se contenter d’un produit presque final dès les premières tentatives. Tout pour s’empêcher de continuer à creuser et d’arriver à une idée plus cernée, plus inventive.
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C’est bien meilleur en vrai.
Imaginez-vous assis sur un sofa en pyjama en train de visionner un concert rock hyper énergique… Un travelling et hop, on voit la foule qui crie, et hop, changement de caméra, un sourire du chanteur. Ça ne vous branche pas plus que ça, hein? Imaginez vous maintenant devant une scène, à écouter le même spectacle, à sentir toute l’énergie qui de se dégage du groupe. Vous avez le choix de regarder le musicien de votre choix, pas celui que vous impose l’écran, vous sentez ses mains sur sa guitare, vous entendez presque les cordes glisser sur ses doigts. Vous sentez la chaleur, la fougue, l’artiste qui travaille sans filet. Sans pause, si ce n’est celle que l’artiste prend pour vous parler, s’adresser presque personnellement. Cela n’a rien à voir avec l’album que vous avez entendu d’eux et c’est tant mieux. C’est moins léché, mais plus vrai. C’est toujours meilleur en vrai. C’est le thème que j’ai développé pour la programmation automnale du Théâtre du Saguenay. Sentir le vrai travail de l’artiste sur scène. Pas de fla fla, pas de reprise, que du brut, du vrai travail. Avouez que c’est pas mal plus stimulant d’aller au concert que de rester inactif devant sa télé. En plus, économiquement, pour l’artiste, c’est beaucoup mieux. Ils ne vous le diront pas tous, mais entre acheter son album ou de le voir en concert, un musicien préférera toujours la performance. Oui, pour sentir lui aussi la présence de la foule, l’amour que l’on lui dédie, mais c’est aussi pas mal mieux pour son portefeuille. Quand on sait comment il revient à l’artiste pour la vente de son album (mais c’est un autre débat et on y reviendra). Donc, pour l’automne, le Théâtre du Saguenay nous dévoile une programmation pas mal intéressante: des valeurs sûres, mais aussi des artistes de la nouvelle génération. Je vous invite à aller voir des spectacles, à encourager les artistes, à risquer de voir des artistes qui vous sont moins familiers. Faites des découvertes. Soyez au poste, et, vous aussi, vous verrez que c’est bien meilleur en vrai.
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Un grand détour… pour tes yeux.
Quand je suis revenu au Saguenay en 1989, après un exil à Montréal, j’avais fait le tour des boîtes de communication, le porte-folio sous le bras et la tête pleine d’idées. J’avais décidé de descendre la rue Racine, la rue principale, et de faire les agences une par une. Je suis entré dans la première sur ma liste : Concept Communication et en suis sorti… 5 ans après. Jean-Pierre Cyr et Bruno Simard étaient à l’époque partenaire et j’ai complété le trio en démarrant le département de graphisme de l’agence. Si je parle de mes débuts au Saguenay, c’est que la vie nous réserve souvent de drôles de surprises. À l’époque, Concept occupait des bureaux au deuxième étage de la Librairie Régionale, un super bâtiment avec beaucoup de cachet, maintenant le Cabaret urbain Opéra remplace la librairie… et j’ai élu mon nouveau bureau au-dessus de celui-ci. À deux portes de mon ancien bureau. Cela m’a pris quasiment 20 ans avant de revenir sur mes pas. J’ai donc trouvé très drôle quand Jean-Pierre Cyr (maintenant JLN Technologie) m’a appelé pour travailler sur le re-design de son site internet de rencontre : pourtesyeux.com. Nouveau logo, nouvelles couleurs ainsi qu’une navigation simplifiée. Un look finalement un peu plus « clean », sérieux dans la démarche, mais avec un côté séduisant et humoristique. Jean-Pierre est derrière le succès du site Réseau Contact. Avec pourtesyeux.com, il est allé un peu plus loin avec des jeux, des activités différentes des sites de rencontre traditionnels. Toujours à la recherche de nouvelles idées, lui et son équipe font la manchette des journaux nationaux ces jours-ci avec leur nouvel outil de recherche Findloo.com. On y reviendra puisque je travaillerai aussi sur le dossier. À suivre…
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Belle (et nouvelle) image + Belle et Bum au FIRM.
Pour les 6 ans du Festival des Rythmes du Monde, plein de nouveautés. D’abord, l’événement se déploiera sur 10 jours (du 31 juillet au 10 août) dans le but de favoriser une augmentation des différentes clientèles et des activités. De plus, l’élargissement des lieux de diffusion (comme la zone du Vieux-Port) permet aux organisateurs du Festival d’accueillir l’imposant spectacle Belle et Bum présenté en tournée pour la première fois. Le spectacle Belle & Bum offrira tout un party aux couleurs des rythmes du monde avec Normand Brathwaite et Claudine Prévost, Élisabeth Blouin-Brathwaite ainsi que les dix musiciens exceptionnels sous la direction musicale de Luc Boivin. Les artistes invités seront, Alfa Rococo, Johanne Blouin, Florence K, Imposs, Alain-François et Zale Seck. Ça promet! Pour les 5 ans, pourquoi pas une nouvelle image… beaucoup plus festive plus proche de l’atmosphère de fête qui se dégage lors des spectacles? Une terre en effervescence constituée de danseurs, chanteurs de toutes les nationalités forme le noyau de la nouvelle identification. Couleurs vives et signes ethniques complètent le graphisme. Poster, dépliant et site internet suivront. Le Festival des Rythmes du Monde est sans contredits l’événement phare de l’été au Saguenay. Et si le soleil nous fait faux pas cet été, ces 10 jours sauront nous réchauffer! Bravo à toute l’équipe!
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Celui qui marche dans les pas d’un autre ne laisse pas de trace.
Client: Je vous engage pour que vous me fassiez quelque chose de différent! Je suis différent et je veux que cela se reflète dans mes communications.
Agence: Super! Je comprends très bien le mandat et, honnètement, c’est votre seule planche de salut vous différencier dans un marché aussi compétitif!
Client: Voilà. Nous sommes sur la même longueur d’onde.
Agence: Oui. Voici donc notre proposition pour vous démarquer…. Avec ce concept, aucun doute, vous ne passerez pas inaperçu, et laisserez vos compétiteurs dans la brume.
Client: …
Agence: Vous ne dites rien, cela ne vous plaît pas?
Client: Ce n’est pas exactement comme ça que mes compétiteurs se présentent…
Agence: C’était bien le mandat, n’est-ce pas? Vous différencier de la concurrence et réellement exprimer vos valeurs?
Client: Oui, mais c’est vraiment trop différent des autres…
Agence: Trop différent? Je ne vous suis pas…
Client: Mes compétiteurs ne s’annoncent pas comme ça… il ya sûrement une raison.
Agence: Ils n’y ont peut-être pas pensé…
Client: …ou ce n’est pas comme ça qu’il faut s’annoncer…
Agence: Pourquoi, « leur » façon est-elle « la » norme?
Client: Parce que s’ils font plus de chiffres d’affaires que nous, c’est qu’ils ont raison.
Agence: Ça ne serait pas plutôt qu’ils aient réussi à donner le pas… à assumer leur rôle de leader dans le marché… et surtout qu’ils n’ont pas suivi les autres?
Client: Peut-être. Mais c’est beaucoup plus rassurant de suivre la parade. Je veux bien être différent, tout en restant… pareil.
Agence: … et de laisser croire à vos clients que vous êtes comme les autres, qu’ils n’ont finalement aucun avantage à vous choisir par rapport au leader du marché. Vous souvenez-vous de ce que nos parents nous disaient à propos de la mauvaise influence des amis: « s’ils sautent à l’eau, vas-tu les suivre? »…
Client: PLOUTCH!
Agence: Votre plongeon était vraiment original : vous aviez raison, vous étiez vraiment différent. Dommage que vos clients ne l’aient jamais su…