Un message peut en cacher un autre.

sbl-2Deuxième mandat pour la société d’avocats Simard Boivin Lemieux. Le premier était pour souligner le cinquième anniversaire de la fusion des trois bureaux qui forment dorénavant la firme. Le comité piloté par Isabelle Simard, du bureau de Chicoutimi, Isabelle Boilat de celui de Dolbeau ainsi que Marie-Claude Gagnon de celui d’Alma et moi-même avait opté pour un envoi assez spécial pour leurs clients : un arbre (pas une simple pousse, un arbre à maturité; un bel emblème pour souligner l’enracinement de la société dans son milieu, avec ses clients tout en posant un geste environnemental significatif. Les clients avaient apprécié l’initiative, j’imagine qu’uniquement de voir arriver un livreur accompagné d’un arbre aussi haut que lui valait le coup d’oeil. Pour ce dernier mandat, j’ai conçu une série de documents qui parle de droit du travail, de médiation ainsi que de baux commerciaux. Le concept est simple : on annonce sur le couvert une affirmation qui change quand on ouvre le document. Chacun des documents a été découpé à l’aide d’emporte-pièce permettant à certaines lettres de l’intérieur de servir à composer le slogan de la couverture. Le mandat devait se résumer à un seul dépliant, mais le concept a tellement plu que Simard Boivin Lemieux a décidé de l’appliquer à d’autres de leurs nombreux champs de pratiques.

Gagnez du temps!

gagnez_du_tempsLa Caisse de Chicoutimi vous fait gagner du temps. Ses deux centres de services, du centre-ville et du boulevard Talbot à Chicoutimi, lui permettent de mieux servir ses membres. Ses horaires étendus et plus flexibles sont mieux adaptés à sa clientèle. Ses guichets automatiques dispersés partout dans la ville assurent une liberté d’effectuer des transactions rapides quel que soit l’endroit où l’on se trouve. Ses stratégies d’investissement personnalisées, ses taux hypothécaires compétitifs sont d’autres éléments qui jouent en faveur de ses membres. Tous ces avantages font gagner du temps à sa clientèle. Et comme du temps on n’en a pas beaucoup, quand on réussit à en récupérer, c’est un privilège. Au départ, le mandat de cette campagne était de faire connaître les informations cléricales de la Caisse de Chicoutimi : ses adresses, ses horaires, etc. Le genre de pub à laquelle on ne s’intéresse pas. En cherchant et en mettant l’emphase sur l’importance de savoir toutes ces informations, on réussit à rendre des informations (même banales) en avantages concurrentiels. Et on annonce un message clair : nous mettons tout de l’avant pour vous simplifier la vie, vous faire sauver du temps. On ne dit pas « nous sommes ouverts de 10h à 20h », on dit « vous pouvez organiser votre horaire différemment puisque nos horaires vous en donnent le choix »; nuance majeure, n’est-ce pas? Campagne orchestrée à l’automne 2008, principalement dans les journaux, elle atteindra son point culminant par une promotion conjointe avec la station de radio Rock-Détente pour l’attribution d’un REER de 2500 $, le mois prochain. Une autre façon de vous faire sauver du temps… sur votre retraite!

Mea Culpa ou Chinois, sors de ce corps!

On parle souvent de droits d’auteur dans mon métier. Certaines boîtes, dont je tairai le nom (et le lien internet), en font leur cheval de bataille. Pas moi. Je n’ai pas l’égo assez développé pour me prendre pour plus que je suis. Disons, que ma vision est que les idées sont difficilement attribuables à une seule et unique personne. Nous subissons des influences multiples, et ce, encore plus depuis que nous avons cet écran d’ordinateur 10 heures par jour dans la face. Nous sommes tellement sollicités que même lorsque je trouve une idée que je considère géniale et unique, que je me mets à délirer que je suis un créateur extraordinaire, que l’idée que je viens de pondre est la meilleure du monde, qu’elle vient de délimiter la frontière entre la nouvelle pub (moi) et l’ancienne pub (avant moi), j’ai un doute plus gros que mon idée. Même si je fouette mon foulard d’artiste autour de mon cou, m’imagine assis à cette terrasse des Champs-Élysés, avec en trame sonore « La Bohème » de Charles jusqu’à ce que tout à coup, la vapeur se dissipe, qu’il pousse des roues sous ma chaise de bistro, que la table, où repose ma coupe de vin, se transforme en bureau de travail et que le brouillard dissipé, apparaît sous mes yeux un projet similaire au mien, sur un site traitant de publicités internationales. Bref, mon rêve de grand artiste se dématérialise en regardant l’écran de mon ordi, me rendant compte que MON idée géniale a déjà été utilisée. Pas nécessairement comme je l’ai réalisée. Mais inspirée. Dans la tendance, quoi. Les gens qui voudront vous faire croire le contraire sont, soit inconscients de leur entourage et des 6 752 143 051 de cerveaux autour d’eux, soit des menteurs ou simplement des imbus d’eux-mêmes. Il n’existe aucun créateur qui n’a jamais été influencé. Que ce soit directement ou indirectement. Délimiter la zone entre l’influence et la copie, c’est disons… pas facile du tout. On ne parle pas ici d’une copie carbone, du syndrome chinois du clonage, mais d’une inspiration. Je ne sais pas si c’est ma résolution de début d’année qui me fait délirer de la sorte, mais bordel que mes introductions sont longues… J’y arrive là, à mon sujet principal. Je suis tombé sur cet article de La Presse (pris sur le Mirror ( tiens, tiens, en parlant d’inspiration…) qui décrivait comment les Chinois s’appropriaient des concepts de restauration rapide (voir photos), en leur enlevant juste ce qu’il faut pour être honnête mais laissant grossièrement les détails qui font que l’on les reconnaît. Et je me suis rappelé que dans une autre vie, j’avais déjà fait pareil. Mea Culpa total du créateur unique. Moi, Marc Gauthier, j’avoue devant je ne sais combien d’internautes, avoir déjà copié, de façon directe et malhonnète un concept intégral. Voici les faits. Je suis déjà allé travailler en Haïti, en 1996-97 (dans un prochain article si le coeur m’en dit, je vous raconterai pourquoi et comment). Bon, je résume le mandat et la situation. Je suis en Haïti avec Christian Gravel, un consultant des Consultants Trigone, à Chicoutimi, mais à l’époque, directeur du marketing du Groupe Brandt, une entreprise de la-bas qui verse, entre autres, dans le sucre, le poulet, les huiles et les beurres de cuisson. Mon mandat: créer des emballages de produits qui plairont aux Haïtiens mais surtout qui rivaliseront avec les produits importés, comme ceux des Européens ou des Américains. Les Haïtiens, comme n’importe quel peuple de la terre, aiment ce qui est nouveau, trendy, ce qui améliore leur standing. Après mûres discussions avec Christian et les gens aux ventes du Groupe, notre cible est la marque numéro 1 au pays: Maggi. La marque à abattre. Mais on a pas les budgets, ni la notoriété internationale de Maggi, nous somme une petite marque nationale non reconnue. Une marque sans nom. Qu’est-ce que l’on fait: on leur vole. Notre produit s’appelera Magic, nous utiliserons la même typo, le même logo, la même couleur, l’emballage sera le même, nous leur emprunterons leur réputation, leur branding quoi. Rien de moins. Pour rendre le tout encore plus vrai, on y rajoute une nomination d’importation, on y appose un barcode bidon (à ma mémoire, si l’on peut si fier, celui-ci utilisait mon numéro de téléphone de l’époque). Il n’y a aucune règle à respecter, c’est « bar open ». Le résulat est stupéfiant. C’est à s’y méprendre. En étalage, les gens moins vigilants n’y verront que du feu. Surtout dans une population à 90 % analphabète. OK. C’est de la copie. Pur et simple. Je n’étais pas hyper fier du travail accompli, mais je me sentais quand même bien. Parce que les règles du marché international, que j’avais peut-être enfreignées, étaient bafouées de toute façon par le géant Maggi, qui lui-même effectuait du dumping commercial sur la perle des Gonaïves. Dans ma tête, je me disais, candidement: oui, j’ai copié un concept mais c’est pour une bonne cause, en mentant au peuple haïtien, je leur rend quand même service en combattant « l’envahisseur ». J’étais naïf, sûrement. Mais je dois encore l’être car, demain, si j’avais le même mandat, je referais la même chose.

Les photos (et l’inspiration) sont du Mirror via La Presse.

Billets que vous pourriez aimer

Je repars en 9.

traitdemarc™ fêtera dans les prochains jours son premier anniversaire. C’est assez cool. J’ai l’impression d’avoir 18 ans… à 44 ans. J’ai l’impression d’être un vieux nouveau. J’ai le syndrome miniwheet d’être à la fois une jeune compagnie qui pousse en même temps que d’être un solide vétéran. J’ai des culottes courtes avec des jambes poilues. Mes idoles dans le métier sont plus jeunes que moi, mais certains ont pris leur retraite. J’ai 24 ans d’expérience dans le corps, mais j’ai tellement l’impression d’en apprendre encore chaque jour. Il y a un an je m’étais fixé certains objectifs : rien de monétaire, rassurez-vous : se fixer des objectifs financiers, c’est plutôt facile et très ennuyant. Mes objectifs étaient de refaire les choses le plus différemment possible, m’éloigner de ce que j’avais déjà réalisé : ma manière d’aborder les clients, de les servir, de développer de nouvelles clientèles, de réinventer, de proposer de nouvelles avenues, de ne rien prendre pour acquis, de jouer la transparence, de ne pas jouer un rôle, d’être moi, etc. Je n’ai pas réussi à tout faire… encore. Qui dit expérience, dit certaines années à peaufiner des techniques, des routines, des façons de faire assez difficile à changer. Changer ses paradigmes personnels, n’est pas chose simple. Disons que si je dois me noter, je me donne à peine la note de passage : 60 % (désolé pour les amateurs de la super réforme scolaire : il n’y a rien qui remplacera un chiffre pour noter!). Je suis assez content, même si j’ai encore pas mal de boulot avant de me rendre où je veux aller. Tant mieux. Si j’avais réussi en un an : j’aurais, soit, mis mes objectifs trop bas ou, pires encore, réalisé que le changement n’était pas très… changeant. Bon nous voilà donc en 2009. Qu’est-ce qui va changer pour traitdemarc™ ? Graphiquement parlant, un nouveau look pour le premier anniversaire de ce blogue (en février): je n’ai pas l’intention de dormir au gaz et de ne pas me renouveler. Tant qu’à faire, le ménage : changer ma signature, me créer une nouvelle imagerie ainsi que des outils (je me suis débarrassé de mes anciennes cartes de visite en créant mes cartes de Noël à partir de celles-ci > quel bel exemple de développement durable!). Cela ne me tente pas de faire le cordonnier mal chaussé: dire à mes clients de se renouveller et de ne pas le faire moi-même! Je vais profiter du revampage de mon blogue pour y autoriser les commentaires : c’est une des erreurs que j’ai commises en le créant. Comme j’ai décidé de jouer une carte très ouverte et de laisser tout le monde entrer dans ma boîte, il me faut accepter de recevoir des commentaires positifs ou négatifs sur ce que j’écris, créé ou dénonce. C’est fait, vous pouvez aujourd’hui même vous y mettre; j’espère que vous participerez! Je veux écrire un peu plus sur ce blogue, y aller de commentaires encore plus personnels, être moins corpo, plus vrai encore. Au niveau de la création, je veux rehausser mon niveau créatif. J’essaie de sortir des sentiers battus le plus souvent que je peux, mais j’ai encore de la marge, je peux et dois aller plus loin que ça. Je veux être encore plus près de mes clients et d’être encore plus proactif. Je veux leur suggérer des trucs auxquels ils n’auraient pas nécessairement pensé me demander. Aller au-delà de la demande. Je veux appeler des gens avec qui j’aimerais travailler : pas nécessairement pour des honoraires, mais pour réaliser un beau projet et surtout avoir du plaisir. Vous avez des idées? Je suis preneur. Je ne veux plus réaliser de projets dans lesquels je ne suis pas à l’aise : attention, je ne parle pas ici de ne pas être en mesure de le réaliser, ni de dossier moins intéressant, je parle d’un projet auquel je ne crois pas, par ma faute ou celle du client. Je veux faire sentir encore plus à mes clients que je les apprécie : la dernière année, avec la maladie de mon père, n’a pas toujours été facile, mais jamais mes clients m’ont fait de la pression; au contraire : certains m’ont même rassurés par des belles paroles, des courriels et une bonne dose de compréhension, à mon tour de leur rendre. Si je réalise tout ça, je devrais monter ma moyenne de satisfaction personnelle. Pas à 100 % quand même, faut que je me garde du temps pour procrastiner un peu. Sinon ça ne serait pas moi.

Un nouveau site internet pour Coramh.

Les concepts les plus simples sont souvent les plus efficaces. Prenons par exemple, la dernière campagne que j’ai réalisée pour annoncer le nouveau site internet de CORAMH. Absence d’image, slogan direct et message clair, difficile de ne pas comprendre que si vous visitez le site www.coramh.org vous serez informé et sensibilisé à la cause des maladies héréditaires. La typographie utilisée pour l’affiche a été créée de toutes pièces en utilisant l’adresse du site (voir l’agrandissement du E sur l’image). L’absence du logo ajoute à la sobriété de la communication et force les gens à lire le message (ce qu’ils n’auraient peut-être pas fait en reconnaissant le messager). Je vous invite à visiter le nouveau site de CORAMH, véritable portail informatif sur la génétique et les maladies héréditaires. Bravo à Janick Tremblay d’avoir remis de l’ordre dans toutes les communications de l’ancien site, d’avoir actualisé le contenu et de le remettre en forme sous sa nouvelle mouture. Le graphisme du site a été conçu par moi, la programmation par Dirtech et l’intégration par Janick. Profitez du temps des fêtes pour parler à vos proches et sensibiliser les vôtres à la mission de CORAMH.

Saguenay. Une destination qui ne vous laissera pas de glace.

Plusieurs intervenants touristiques du Saguenay le disent depuis fort longtemps : le développement de cette industrie passe par une offre agressive du produit hivernal. Ils ne sont pas les seuls. Depuis quelques années, Promotion Saguenay déploie beaucoup d’énergie à courtiser les touristes de partout en Amérique du Nord afin de leur vanter les plaisirs de l’hiver saguenéen. Brochures, vidéos et publicités dans des revues spécialisées tentent de les séduire en mettant de l’avant les différents avantages de la région : des montagnes imposantes, de la neige abondante, des décors à couper le souffle, des infrastructures d’accueil abordables, bref, tout est là pour recevoir le monde. L’accueil légendaire des Saguenéens n’est plus un secret, les gens adorent visiter le coin. Il faut juste mettre de l’avant une offre plus globale. Pour revenir à Promotion Saguenay, j’ai créé, pour eux, une série de publicités dans des magazines canadiens afin de promouvoir différents aspects de l’offre touristique : pêche blanche, motoneige et tourisme d’aventures. Axées sur l’humour, les thèmes du grandiose des décors, de l’accueil et des activités ont tous été mis de l’avant. J’ai particulièrement apprécié l’ouverture d’esprit de l’équipe de tourisme qui a accepté des concepts sortant un peu du cadre publicitaire touristique… En espérant que celles-ci fassent mouche et attisent la curiosité des gens et les amènent à découvrir un coin de pays où le mot « hiver » prend tout son sens.

Épargner c’est gagnant.

Pour remercier la Caisse Desjardins de Chicoutimi pour son aide, le Séminaire de Chicoutimi a permis à celle-ci de s’afficher dans le gymnase. Ne voulant pas tomber dans la formule « fier partenaire patati patata », j’ai opté pour une publicité à message très simple qui laisse par contre beaucoup de place à interprétation en me basant sur l’axe : épargner c’est gagnant. Bâtie sur la plateforme graphique de Desjardins (logo + nom différent), l’affiche met en vedette Émilie Doucet (étudiante au Séminaire, joueuse de basketball pour les Titans et fille de mon grand ami Louis qui travaille chez Desjardins). Puisque les couleurs de l’équipe des Titans du Séminaire sont mises de l’avant, le poster devient moins « dérangeant » dans un gymnase et accentue le concept d’équipe qui caractérise bien la Caisse Desjardins de Chicoutimi. Les photos sont de Paul Cimon, les retouches de moi.

En passant, le Séminaire de Chicoutimi ouvre ses portes aujourd’hui, dimanche, le 16 novembre de 12h à 15h30 et lundi, le 17 de 18h à 20h et invite les élèves de 6e année et leurs parents.

Incubateur de rêves.

Quand mon garçon a terminé le secondaire et prit le chemin du Cégep, je lui ai écrit une lettre lui disant qu’il entamait l’une des étapes les plus passionnantes de sa vie : entrer dans le monde, le refaire, le défaire, le réinventer, mais surtout amener sa participation à celui-ci. J’ai toujours été un grand défenseur des Cégeps. Toutes les fois que des débats sociaux ont condamné ces institutions au pilori, je me suis souvenu de ma propre expérience en imaginant comment ma vie aurait été différente si je n’avais pas vécu à fond ma vie de cégépien. Au delà de ses qualités éducatives, la vie collégiale représente un incubateur de vie : l’endroit où se forge le citoyen de demain, l’endroit où tu découvres que tes passions peuvent t’amener ailleurs, où tu découvres, à la sortie de l’adolescence, l’embryon de ce que tu deviendras. Quand je suis entré au Cegep de Chicoutimi en 1982, je me voyais devenir écrivain ou journaliste. Je me suis impliqué à fond dans des activités connexes : journal étudiant, radio étudiante, improvisation, théâtre; tellement impliqué que cela a changé mon plan de carrière. Je me suis rendu compte que je voulais faire autre chose que ce dont j’avais planifié. Que les expériences diverses vécues au Cégep m’avaient autant aidé à cheminer que les cours que j’avais suivis. Si je parle du terrain fertile des collèges, c’est que 3 cégeps de la région : Alma, Chicoutimi et St-Félicien se sont réunis pour promouvoir la « vision collégiale » en invitant les jeunes à réaliser leurs rêves. En leur disant que c’est possible de changer les choses, de façonner sa vie, de mettre en marche un projet, et que la formation qu’ils recevront leur permettra d’avancer dans leur propre vie. En s’associant ainsi, nos collèges régionaux font front commun afin de diminuer l’exode des jeunes vers les grands centres urbains que sont Québec et Montréal et font en sorte de promouvoir une formation à la fine pointe. C’est intéressant de travailler avec des gens qui, normalement, se font concurrence et de voir qu’avec une vision commune tout le monde y gagne.

Billets que vous pourriez aimer

Du boeuf de chez nous.

J’avais omis d’en parler et je m’en voulais un peu, car je trouve pas mal important de promouvoir un produit bien de chez nous. Les fermes Laurier Bouchard, en affaires depuis 1930, est une entreprise spécialisée dans l’élevage de bœuf. Jusque là, rien de bien exceptionnel vous me direz; mais ses méthodes d’élevage naturelles, le vieillissement de sa viande pendant un minimum de 21 jours, et l’acquisition de veaux exclusivement nés au Lac-Saint-Jean, en font des producteurs différents. L’entreprise avait cessé sa distribution en 2006 dû à un manque d’infrastructures adéquates pour desservir efficacement les marchés d’alimentation de la région. Mais voilà que l’implantation d’un atelier de coupe permet à l’entreprise de remettre sur le marché son bœuf 100% régional, sans hormones de croissance et nourrit exclusivement d’une alimentation végétale. Une qualité de viande et une garantie de traçabilité unique dans le marché. Le bœuf est disponible dans plusieurs points de vente de la région du Saguenay Lac-Saint-Jean, dont des marchés d’alimentation et boucheries spécialisées ainsi que dans certains restaurants. Il faut goûter! Et comme dit mon ami André Michaud : pourquoi ne pas se faire un hamburger « made in » Saguenay-Lac-Saint-Jean avec du Fromage Perron et des tomates Sagami

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