1001 raisons pour sacrifier une bonne idée.
L’illustrateur Scott Campbell a réussi à expliquer, en quelques traits, le destin brutal que vivent plusieurs excellentes idées. Difficile de ne pas lui donner raison. Combien d’idées géniales meurent dans l’oeuf sans avoir la chance de prouver leurs valeurs? Combien d’idées novatrices sont balayées du revers de la main par peur du changement? Que l’on sacrifie une bonne idée parce que l’on doute de son efficacité est une chose, mais si ce n’est que la peur d’être différent, audacieux, précurseur qui l’étrangle, là je ne comprends pas tout simplement pas.
marilou
28 novembre 2009 at 3:53 //
salut Marc
j’ai eu l’opportunité de discuter avec un des boys de l’équipe de création qui a mis en oeuvre les cartes postales publicitaires de la saq. Elles ont pour but de sensibiliser les consommateurs a moderer leur consommation d’alcool et aux effets qu’une surconsommation pourrait avoir sur eux et leur entourage. c’est un vrai fiasco!
le gars m’a confié qu’ils avaient soumis pleins d’idées géniales mais que le gouvernement avait eu peur en quelques sortes et avait choisi l’idée la plus pourrie, soit l’humour, qui n’a en réalite aucun effet véritable chez le client qui regarde la carte postale. Et je peux t’affirmer que je suis la meilleure placée pour en juger, car c’est moi, « la petite caissière« , qui voit les reactions des clients quand ils regardent le support publicitaire.
politically corret et bonne conscience 1 – créativité et efficacité 0
m-lou
marc
29 novembre 2009 at 22:51 //
Allo Marilou!
De formidables idées, ils en meurent dans des vieux folders papier ou d’ordi… et c’est bien dommage. Focalisons sur le positif et continuons à prêcher… 🙂 Y un truc que je trouve super intéressant dans ce que tu dis : quand tu parles que de ta caisse, tu sais ce qui fonctionne ou pas… c’est un truc que tellement d’entreprises négligent de parler à son staff de première ligne. Bien avant les études post-campagne et les sondages de satisfactions, les gens sur le plancher d’une boutique ou d’un resto sont aux places de première pour écouter, sonder, analyser les clients… qui achètent ou non. Imaginez la source d’informations qu’un magasin peut aller chercher à seulement discuter avec ses employés de ce qu’ils perçoivent des clients…