Kiva. Des prêts qui changent des vies.
Vous vous souvenez de l’article que j’avais écrit sur Birima, ce projet de microcrédit parrainé par Benetton? J’ai trouvé un autre organisme dans lequel vous pouvez participer. Le projet s’appelle Kiva. Son modèle économique est super intéressant. Vous prêtez de l’argent à des minis entrepreneurs partout dans le monde, ils se développent, vous remboursent et vous décidez si vous réinvestissez dans une autre entreprise ou récupérez vos sous. C’est cool non? Moi, je trouve ça génial. Et, dans mon cas, meilleur que la Bourse. Je pense que la micro-économie va sauver le monde. Les super modèles économiques sont du passé. Dans les pays du tiers monde, comme ici, il faut développer la petite entreprise. Les subventions à outrance vont à l’encontre d’une saine économie de marché : pour se développer, il faut une clientèle, un marché et de l’huile de bras. Des projets irréalisables endossés par des gouvernements en constante campagne électorale, nous en avons assez subi. Pour les pays sous-développés, c’est le même constat. Il faut concentrer nos efforts sur les individus, et non sur les corporations et les gouvernements. C’est l’économie 2.0.
Me voilà donc aujourd’hui, fier partenaire de Kiva. J’ai investi dans le restaurant de Fatou Diallo au Sénégal; la fabrique de Cony au Pérou; l’imprimerie de Doris Zulema de Bolivie et le marché de Dina Obeng au Ghana. Avec mon humble participation, ces gens vont développer des minis entreprises grâce auxquelles ils surviendront aux besoins de leurs proches. Je fais une différence. Internet a changé le monde du commerce, mais est en train, aussi, de modifier complètement celui de la philanthropie. Autrefois, l’argent que nous donnions à des organismes communautaires internationaux devaient se promener de main en main parmi d’infinis paliers avant d’arriver (?) à destination. Aujourd’hui, l’argent migre de Kiva, va à l’organisme communautaire sur place qui le distribue à la personne choisie. Bingo. La magie d’internet permet aussi l’effet multiplicateur. Si un vidéo débile peut être visionné 1,000,000 de fois sur Youtube; imaginez que ces mêmes personnes envoient 1$ à un organisme dans le besoin… Il fait voir les choses autrement quand on pense globalement. Quand j’ai envoyé de l’argent, via Kiva, j’ai été surpris de la vitesse à laquelle les besoins financiers de ces personnes ont été comblés. Le nombre de participants fait définitivement une différence. Quand j’ai choisi Cony du Pérou, elle avait encore besoin de 350S pour atteindre son but de financement; quelques heures après, celui-ci était comblé malgré le millier de personnes en attente de prêts.
Vous aviez besoin d’une idée originale de cadeau de Noël? Posez un geste qui fera une différence dans le monde : cliquez sur Kiva. Vous serez surpris de constater qu’un petit prêt, si minime soit-il, peut changer des vies.
thomas
12 janvier 2009 at 11:36 //
Bonjour et merci pour cette note.
J’ai entendu parler de Kiva en allant à un événement de présentation organisé par Babyloan. Je ne sais pas si vous connaissez mais leur démarche sont assez proches.
Vous trouverez une note de présentation ici :
http://regardsurleweb.solidairesdumonde.org/archive/2009/01/06/le-microcredit-de-babyloan.html
Thomas
marc
12 janvier 2009 at 14:47 //
Je vais y jeter un coup d’oeil, merci! La récession mondiale n’épargnera pas l’aide humanitaire, même au contraire… Ces prêts, même minimes, peuvent faire une différence!