The Brand Gap.
Il y a toujours eu des tendances et des modes au niveau marketing, du « one to one costumer » des années 90 au branding d’aujourd’hui, se sont mélangées plusieurs notions comme celles du guérilla et buzz marketing. Sauf que jamais notion n’aura été autant nébuleuse et mal comprise, pour les entreprises, que celle du branding. Le printemps passé, j’ai assisté à une conférence à Montréal sur ce sujet et bien que rien de nouveau ne nous a été présenté, ce qui m’a le plus surpris est la mauvaise interprétation de ce que le branding signifie pour les gens. En fait, la confusion vient plus souvent qu’autrement quant à l’utilisation du mot. Commençons par dire ce que ce n’est pas en premier. Un branding n’est pas un logo, ni la déclinaison graphique d’une entreprise. Ce n’est pas non plus un produit. Le branding est ce que les consommateurs vivent par rapport à votre entreprise. Sentimentalement. L’expérience globale. Ce n’est pas ce que vous dites que vous êtes, mais bien ce qu’eux disent ce que vous êtes. Nuance majeure. On peut toujours tenter d’influencer par nos communications, mais ultimement c’est le client qui décide ce que vous représentez pour eux. Plus facile en théorie qu’en pratique. Cela rejoint un peu ce dont j’avais mentionné lors de ma lecture du livre Lovemarks de Kevin Roberts, où les gens vivent quasiment une relation d’amour avec leurs marques préférées. Pour ceux qui voudraient en savoir plus sur le branding, des livres pas mal intéressants sont disponibles, dont un vraiment très bien fait, The Brand Gap. Ce n’est pas un livre récent (2003) mais il a la grande qualité d’être simple et concis. L’auteur Marty Neumeier démystifie la notion par des exemples clairs brillamment illustrés et explique comment créer une grande marque. À ma connaissance, il n’a pas été traduit en français.
The Brand Gap par Marty Neumeier