Se mettre dans le rouge pour acheter vert.
Une étude réalisée par le Gandalf Group pour le compte de l’agence Bensimon Byrne, a démontré que les Canadiens sont très sceptiques quant aux frais supérieurs associés aux produits respectueux de l’environnement dénonçant, par le fait même, le marketing « vert » de certaines compagnies. 75 % des Canadiens estiment que les arguments écologiques sont plutôt des arguments de vente et 65 % pensent que les compagnies abusent du terme « éco ». Près des deux tiers des gens sondés ont dit ne pas comprendre pourquoi c’est plus cher de consommer des produits non dommageables pour l’environnement. Le même pourcentage croient que cela ne coûte pas plus cher de produire de tels produits mais, que les compagnies en profitent pour vendre quand même plus cher (!). 93 % des gens interpellés pensent que l’achat d’un électroménager à haute efficacité énergétique est un bon geste à poser pour l’environnement, mais seulement 38 % considère en acheter vu son coût plus élevé. 85 % des répondants veulent que le gouvernement légifère les produits écologiques et force les compagnies à être plus transparent au niveau de ses emballages : définition et certification des termes « éco », « bio » et « .. À faible émission… ». Les consommateurs perçoivent les compagnies qui commercialisent ce genre de produits, comme étant la source d’informations la moins fiable sur l’impact de ceux-ci sur l’environnement. L’étude réalisée sur 1500 répondants, entre le 26 juin et le 9 juillet, nous dit que les Québec est la province avec le plus haut taux de personnes concernées et motivées à faire des changements dans ses habitudes consommation. je mets par contre un bémol personnel là-dessus : il faut lire Le mythe du Québec vert de François Cardinal, pour comprendre que le Québécois moyen est sensible à l’environnement, oui en théorie, mais très peu dans ses pratiques quotidiennes. Cela résume bien ce que je pense: la meilleure façon de présenter une compagnie est de diffuser qui ils sont vraiment. Pas comment il voudrait être perçu. Toute la différence entre être et paraître.