C’est à l’extérieur qu’on est beau.
Oubliez ce que l’on raconte, la beauté n’est pas intérieure. Les gens sont beaucoup plus beaux à l’extérieur. Dehors. En plein air. Au grand air. C’est du moins comment, chez Chlorophylle, on voit les choses. Et on voudrait bien que vous y adhériez à cette façon de vivre et de voir la vie. Car Chlorophylle conçoit des vêtements, oui, mais est avant tout une compagnie qui a des valeurs importantes que je partage : le respect de l’environnement et de l’individu. Alors que le vert est à la mode, que les compagnies se mettent à diffuser des messages environnementaux, de se « greenwasher », Chlorophylle fait partie des pionniers du plein air au Québec. Il y a 29 ans, des chums ont décidé de créer leurs propres vêtements d’expédition parce que ce qu’ils recherchaient et ce dont ils avaient besoin pour effectuer leurs sorties extérieures n’existait à peu près pas. De l’amour des forêts, des eaux, des éléments qui les entouraient est née cette compagnie, ce fleuron régional qu’est Chlorophylle. À quelque 500 km du principal centre urbain, le manufacturier a su tirer son épingle (petit calembour (!)) du jeu en se frottant aux joueurs mondiaux du vêtement plein-air. Alors que la plupart des petits joueurs de l’industrie ont été avalés, un jour ou l’autre par des conglomérats, la petite entreprise du Saguenay, tel Astérix devant César, continue à progresser dans ce marché ultracompétitif qu’est celui du vêtement. Il faut visiter le siège social de l’entreprise pour réaliser tout le travail de création qui jaillit de celle-ci. Une équipe de 75 personnes, des métiers non traditionnels tels des patronistes, des designers, des stylistes qui travaillent à vous rendre confortable en toute saison. Parce qu’il est là le défi. Au-delà de ses vertus esthétiques, le vêtement que vous portez lors d’une sortie en trekking ou en camping doit répondre à de hauts standards de performance, de respirabilité et d’imperméabilité. En habillant les gens et en les encourageant à pratiquer un sport, un loisir en plein air, on sensibilise ceux-ci à être plus empathique avec la nature, à réaliser que le monde qui les entoure est beau, mais si fragile. C’est le thème que j’ai développé pour ce deuxième weblog (par mesure environnementale, on a supprimé l’impression de celui-ci). Laissant grande place aux magnifiques photos d’André Kedl, j’ai décidé d’intervenir graphiquement en illustrant mes textes traitant des bienfaits du monde extérieur. Les photos ont été prises dans la magnifique région de Gatineau et Ottawa au mois d’août passé. Une première pour moi, chez Chlorophylle, j’ai aussi travaillé avec son équipe interne (Josée, Nicolas, Ann-Julie et Catherine) au renouveau du site internet en conceptualisant la page d’accueil de celui-ci. Le site internet évoluera de plus en plus pour devenir la pierre angulaire des communications de l’entreprise, je vous invite à le visiter et lire leur nouveau blogue, vous y trouverez une foule d’informations, des trucs pratiques pour ainsi mieux comprendre l’ADN et les valeurs de Chlorophylle.
> En cliquant sur l’image du catalogue, une version minuscule du catalogue en version flash se téléchargera (…soyez patient!), vous pourrez y tourner les pages (en cliquant sur le coin supérieur droit) et voir mon travail. Je vous conseille par ailleurs de consulter la version plus complète sur le site de Chlorophylle pour une meilleure définition et la possibilité d’avoir plus de détails sur chacun des vêtements de la collection.
MAJ La typographie utilisée pour créer le slogan « C’est à l’extérieur qu’on est beau » est Chocolate™. Une autre pure merveille d’Alejandro Paul de Sudtipos.
Clef-re
20 mars 2009 at 19:59 //
C’est très réussi, Marc, très réussi…
Beau, chaud, seyant, attrayant… pour détaillants ?
Zut, alors ! Moi qui n’ai qu’un habit d’client…
Tous pores dehors, convaincue pour autant !